Le groupe terroriste est entré en négociation depuis quelques jours avec les services de sécurité. Tout porte à croire que les troupes de l'ex-Gspc sont dans l'impasse. Bien que l'on apprenne que dans d'autres régions comme l'est du pays, les groupes présumés d'Al Qaîda tentent de renforcer leurs rangs, dans les maquis de la région de Lakhdaria, c'est le début de la fin qui est annoncé. La situation ne leur permet pas de se consolider. Les groupes terroristes commencent à se disloquer. L'étau se reserre de plus en plus. Selon des sources très au fait de la situation, un groupe composé d'une vingtaine de terroristes serait entré en trêve depuis quelques semaines. Et selon les mêmes sources, ces terroristes seraient en train de négocier leur reddition. Le groupe en question appartenait, d'après certaines informations, à la phalange al Farouk, laquelle n'a pas cessé, des années durant, de semer la terreur, à travers la zone qui relie les trois wilayas du Centre, à savoir Bouira, Boumerdès et Tizi Ouzou. Comme il convient de le rappeler, «al Farouk» figurait parmi les sections terroristes les plus actives depuis la création du Gspc par Hassan Hattab, au milieu des années 90. Les éléments de cette katibet, du moins la vingtaine qui est en trêve, se trouvent sur les hauteurs de Kadiria, une trentaine de kilomètres à l'ouest de Bouira. Afin de réussir l'opération de leur reddition, la médiation est assurée, selon des sources, par des membres de leurs familles. Cela permettra, à en croire les sources, aux services de sécurité de préparer le terrain pour la rédition de ces activistes et leur retour au sein de leurs familles. Nous apprenons aussi que tous les dispositifs possibles ont été pris en compte, afin de faciliter les pourparlers entre les deux parties. D'autre part, selon une source locale, le groupe terroriste qui est entré ces derniers temps en négociation avec les services de sécurité, aurait exigé, en contrepartie du dépôt des armes, en plus de bénéficier de l'ensemble des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, une somme évaluée à 500 millions de centimes ainsi que la levée de toutes les poursuites judiciaires et accusations dont ils font l'objet. S'agit-il d'une réponse aux différents appels qui ont été lancés il y a quelques mois par d'anciens émirs du Gspc, notamment l'appel de Hassan Hattab à partir de sa cellule? Les groupes terroristes ont-ils bien reçu le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de sa campagne électorale? Ou bien, sommes-nous en train d'assister au dernier épisode d'une longue période de terreur portant la marque des hordes du Gspc? Une chose est sûre, la guerre menée par les éléments de l'ANP, les appels incessants des ouléma lesquels à travers leurs interventions ont jeté le discrédit sur l'idéologie djihadiste d'Al Qaîda au Maghreb, font que Droukdel et ses acolytes commencent à perdre le contrôle de leurs différentes cellules.