Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a souligné hier que «45.000 travailleurs étrangers se trouvent actuellement dans notre pays», un taux qui demeure «insignifiant» par rapport au «nombre croissant de la main-d'oeuvre nationale en activité», a indiqué hier Tayeb Louh qui animait une conférence de presse conjointe avec le directeur général de l'OAT, Mohamed Ahmed Lokmane, à l'issue de la 71e session du conseil d'administration de cette organisation qui se tient à Alger. Selon le ministre, le taux de main-d'oeuvre étrangère en Algérie demeure «faible». Abondant dans le même sens, il a relevé aussi que la main-d'oeuvre d'origine arabe est en nombre «relativement faible» en Algérie. «L'obligation des entreprises nationales et étrangères de privilégier la main-d'oeuvre nationale est codifiée par les lois algériennes qui sont, rigoureusement, appliquées», a affirmé le ministre qui a ajouté que «les permis de travail ne sont délivrés par l'administration algérienne au profit de la main-d'oeuvre étrangère que dans les cas où, des spécialités données ne sont pas disponibles au niveau national». Tout en expliquant que le recours à la main-d'oeuvre étrangère a été imposé par les grands chantiers ouverts à la faveur des grands projets initiés dans le domaine des infrastructures depuis 1999. A ce sujet, Tayeb Louh a précisé qu'un «cahier des charges est imposé aux entreprises étrangères pour former la main-d'oeuvre locale dans les spécialités faisant défaut en Algérie».