La diffusion de la culture entrepreneuriale dans le cursus universitaire permettrait une connaissance appropriée des défis du marché du travail. «La mise en valeur de la créativité et la formation d'esprit de l'entrepreneuriat est primordiale pour le développement de notre économie. Pour ne plus être dépendant de la rente pétrolière, il faut encourager la culture de l'entrepreneuriat ce qui permettrait la création d'entreprise génératrice d'emplois» a souligné le directeur de l'Institut national du commerce (INC), M.Abdesselam Saâdi, en marge du 1er Symposium international sur l'entrepreneurship, qui s'est tenu, hier, à l'hôtel El Aurassi. Le panel d'experts nationaux et internationaux présents à ce séminaire de deux jours sont unanimes à dire que faire face aux grands défis de la mondialisation et de la crise financière et économique mondiale, et assurer l'essor de l'économie cela passerait par la création de PME et PMI innovantes. Par conséquent, la diffusion de la culture entrepreneuriale devient une nécessité et ce, par la mise en valeur de la créativité et de la formation de l'esprit d' entrepreneurship. En outre, la mise en place de structure spécialisée dans ce domaine tel que le centre de carrière de l'INC est très appréciable, une démarche suivie uniquement par l'université Mentouri de Constantine, des sciences économiques et de gestion. Il faut savoir que la faculté de Constantine est la première du genre à introduire la culture de l'entrepreneurship par la sensibilisation et la formation des étudiants à l'entrepreneuriat à travers une spécialité dans ce domaine. Dans ce contexte,M.Chérabi Aziz, recteur de l'Université de Constantine, a insisté sur le fait que «l'Université doit s'adapter avec les changements de l'environnement économique. C'est-à-dire être capable d'exploiter les défis et opportunités, notamment avec le développement de la science et de la technologie et l'université de Constantine offre cet apport d'accompagnement aux étudiants porteurs de projets». Aussi il y a lieu de ne pas omettre de dire le fait qu'en 2006 il a été créé la Maison de l'entrepreneuriat à Constantine, une expérience unique en Algérie. L'emploi des jeunes passe par le savoir être et l'insertion dans le monde du travail, le savoir-faire s'apprend donc grâce aux orientations et conseil apportés par des professeurs et experts en entrepreneuriat. A présent, l'enjeu majeur est d'arriver à généraliser cette culture de l'entrepreneurship dans le cursus de toutes les universités. «Apprendre la culture de l'entrepreneuriat n'est pas particulier aux sciences de la gestion et de l'économi, c'est aussi destiné à toutes les filières. Il ne faut pas apprendre pour apprendre mais apprendre pour entreprendre, une notion qui vise tous les domaines», a fait savoir le directeur de l'Institut national du commerce. En somme, l'installation de structures d'interface entre les universités et les entreprises est plus que vitale, ce qui facilitera l'insertion professionnelle des milliers de diplômés sortant fraîchement des universités. Concevoir une stratégie globale par la mise à niveau du système pédagogique de l'université faciliterait le métier d'entrepreneur qui a un rôle essentiel dans la création d'entreprises. Aussi, cela permettrait dans le lot de concrétiser la politique de l'Etat s'engageant à créer trois millions d'emplois dans le Programme quinquennal.