Le feuilleton de la petite Safia n'est pas près de livrer tous ses secrets. Son épilogue n'est pas pour demain vu les derniers rebondissements. Les plaidoiries prévues hier au tribunal du statut personnel d'Oran ont été reportées au 7 juin prochain à la faveur de l'introduction de nouveaux éléments par la défense de la petite Safia. Mais auparavant, un autre round est prévu pour le 25 du mois en cours. La défense de Safia vient d'ouvrir un autre front dans cette inextricable bataille. Selon Me Berbèche, l'affaire de la paternité de Safia est très simple à prouver. «Le 25 mai nous allons corriger l'erreur commise au détriment de la loi et de la religion musulmane» a déclaré exclusivement à L'Expression Me Berbèche. La défense de Safia tentera de prouver que le mariage de Yousfi et Farah Belhocine n'a jamais été annulé pour permettre à cette dernière de se remarier avec Scharbook. Ainsi, la défense de Safia remet en cause le deuxième mariage de Farah Belhocine dont le contrat de mariage a été contracté en France. Dans ce sens, l'avocat de Safia signe et persiste en affirmant que la défunte femme, mère de Safia, a bel et bien été l'épouse de Yousfi, au moment de sa mort. «Nous allons prouver que le mariage entre Yousfi et Farah Belhoucine est bel et bien en bonne et due forme et répond à tous les critères stipulés par la loi», a ajouté Me Berbèche. Aussi, le même avocat a souligné que les muftis des grandes facultés des sciences juridiques seront sollicités pour élucider cette affaire.