La Chambre des statuts personnels de la cour d'Oran a reporté hier, pour la 3e fois, le procès de l'affaire Sophie à la demande des parties et du représentant du ministère public. Pour rappel, depuis des mois, cette petite fille âgée de 9 ans est au cœur d'une bataille judiciaire entre une famille algérienne, parents de la mère décédée et son présumé père, un ressortissant français, M. Sharbook à qui la justice algérienne avait confié la garde de Sophie. Entre-temps, une reconnaissance en paternité a été introduite par Y. M, le premier mari de la défunte, qui, s'appuyant sur des analyses ADN, revendique la paternité de l'enfant. Hier, les plaidoiries sur cet aspect de l'affaire ont été reportées, nous explique Me Benbraham, alors que le ministère public a demandé aussi un report, le temps de rédiger son rapport sur la question de la filiation de la petite et d'apprécier la validité ou non de l'acte de mariage avec le ressortissant français. Demain devrait être examinée une autre affaire en relation avec le dossier, celle de la validité de l'acte de mariage entre la défunte et son premier mari algérien, dont l'issue peut s'avérer décisive quant aux suites judicaires de cette affaire.