Le tribunal du statut affaires personnelles près la cour d'Oran a rejeté hier, dans le fond et dans la forme, la requête introduite par la défense Yousfi, troisième partie impliquée dans le feuilleton appelé «Affaire Sophie Scharbok» sachant que ce dernier, premier époux de Farah Belhocine, dans sa requête, a demandé que des tests ADN soient effectués sur les trois personnes citées dans l'affaire, à savoir la petite Sophie, Sharbok et Yousfi lui-même et ce, aux fins de prouver scientifiquement la paternité de la petite fille revendiquée depuis maintenant quatre ans par le Français résident à Arzew. D'aucuns ne s'attendaient à un tel rejet, du moins Yousfi ou encore son avocat qui, à chaud, a déclaré qu'il déposera dans les tout prochains jours un recours auprès de la Cour suprême. Pour revenir au procès, l'avocat général a, dans son plaidoyer, demandé que la loi soit appliquée tandis que l'avocat de Yousfi a mis en exergue la date de mariage de Farah Belhocine contracté en France avec le Français Scharbok au mois de septembre 2001 et la naissance de Sophie qui a eu lieu trois mois après. Pour sa part, l'avocat de Scharbok a mis l'accent sur le mariage qui a eu lieu selon la «Fatiha» au mois de mars 2001. Ce dernier (mariage) a été officiellement et administrativement établi au mois de septembre de la même année en France. Le feuilleton de la petite Sophie ou «Safia» n'est pas près de livrer tous ses secrets. Sa mère, seule détentrice de toute la vérité, est décédée à la suite d'un accident de voiture laissant trois parties, en l'occurrence la tante de la petite, Yousfi et le Français Jacques Scharbok, se disputer l'avenir et la paternité de la fillete âgée de huit ans.