En 40 jours, 12 terroristes ont été abattus, plus de 130 condamnés à de lourdes peines, et trois anciens chefs du Gspc appellent à la reddition. Durant ces quatre dernières semaines, pas moins de 12 terroristes ont été abattus. Six d'entre eux ont été éliminés dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il s'agit de cinq terroristes abattus dans la nuit de dimanche à lundi derniers à Draâ Ben Kheddda, une dizaine de km à l'est de Tizi Ouzou. Un autre terroriste a été abattu à Djemaâ Saharidj. Cela s'est passé le premier jeudi du mois de mai en cours. Mardi dernier, les forces de sécurité ont neutralisé cinq terroristes au mont Boukehil, dans la localité de Stah Guentis, à 120 km au sud de Tébessa. Dans la wilaya de Boumerdès, un autre élément de l'ex-Gspc a été mis hors d'état de nuire dans la commune de Kherrouba. C'est dire que durant la période postélection présidentielle, les rangs de l'ex-Gspc ont enregistré des pertes considérables infligées par les coups de boutoir des forces de sécurité. Aussi, la machine judiciaire n'y a pas été de main morte avec le dossier de la lutte contre le terrorisme. Preuve en est, 131 personnes ont été condamnées par contumace à des peines allant de 10 ans à la peine capitale. Le plus grand nombre de ces cas a été traité par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès. A ce sujet, les chiffres sont édifiants, pas moins de 35 terroristes ont été condamnés à la peine de mort. Pour leur part, près d'une soixantaine de leurs acolytes ont écopé de peines allant de 10 ans à la maximale. Aussi, plus de 50 personnes ont été condamnées à la réclusion à perpétuité, deux terroristes à 20 ans et un autre à 10 ans de prison ferme. Ainsi, la main de la justice a lourdement frappé. Par ce procédé, les services de sécurité ont démantelé des réseaux de soutien importants de «loups qui rodent la nuit». A titre d'exemple, au début du mois en cours, neuf membres présumés d'un réseau de soutien logistique au terrorisme ont été placés sous mandat de dépôt et deux autres sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction du tribunal de Aïn El Melh (wilaya de M'sila). Les mis en cause ont été écroués pour soutien et non-dénonciation des activités de groupes terroristes sévissant dans la région. Sur un autre plan, le tribunal criminel près la cour d'Alger, avait annoncé le traitement de 199 affaires dont une cinquantaine sont liées au terrorisme, lors de sa deuxième session pour l'exercice 2008/2009. Par ailleurs, trois des anciens chefs de l'ex-Gspc ont appelé leurs anciens compagnons de maquis à «la reddition», lors d'un appel par le biais de la Radio nationale. Il s'agit de Omar Abdelber, ex-responsable de la commission de l'information, Abou Zakaria, ex-responsable de la commission médicale et Mossaâb Abou Daoud, ex-chef de la zone 9 au sein de la machine macabre.