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1923 cas déclarés depuis janvier
INTOXICATIONS ALIMENTAIRES COLLECTIVES
Publié dans L'Expression le 30 - 06 - 2009

Les textes de loi prévoient des peines allant jusqu'à la perpétuité à l'encontre de tout fraudeur.
Les toxi-infections alimentaires collectives sont en hausse constante. Depuis janvier 2009, 1923 cas ont été enregistrés au niveau national par les services de la prévention du ministère de la Santé. Constantine est classée en tête avec pas moins de 849 cas, suivie de Béjaïa avec 150 cas déclarés.
Cependant, aucun décès n'a été enregistré pendant le premier semestre de 2009, a affirmé hier le docteur Mohamed Ouahdi, directeur de la prévention lors d'une conférence de presse. Les intoxications alimentaires collectives connaissent une recrudescence surtout durant la période estivale et se produisent souvent à l'occasion des fêtes de mariage, relève le Dr Ouahdi.
Selon le conférencier, la préparation de la nourriture dans de mauvaises conditions d'hygiène fournit aux germes pathogènes de nombreuses occasions de contaminer les aliments. La pâtisserie préparée à base d'oeufs avariés constitue le premier aliment incriminé. Le Dr Ouahdi explique que les règles de conservation des oeufs ne sont pas respectées par les commerçants.
«Ils sont transportés dans des camions non frigorifiques, exposés au soleil alors que c'est un produit qui se conserve à une température de +4 degrés. 99% des oeufs qui se vendent dans les commerces sont de mauvaise qualité», a-t-il signalé. Vient ensuite le couscous, les dérivés laitiers et les viandes dont la conservation n'obéit pas aux normes requises.
Au volet du coût socio-sanitaire, il faut savoir que la prise en charge thérapeutique d'un seul malade pour toxi-infection alimentaire collective bénigne coûte 2000 DA alors qu'un jour de réanimation d'un malade atteint de botulisme coûte 10.000 DA la journée. Le non-respect de la chaîne de froid, l'absence d'attestation de conformité et du registre du commerce, le manque de professionnalisme et d'expérience dans le domaine et l'absence de règlements sanitaires et urbanistiques sont, entre autres, les transgressions relevées dans les différents marchés algériens, constate le même responsable. Il appelle ainsi les citoyens à être vigilants mettant en garde contre la consommation de tous produits commercialisés dans des endroits où les conditions d'hygiène ne sont pas respectées. Le Dr Ouahdi recommande aussi la réhabilitation des bureaux d'hygiène communale dans leur fonction de contrôle et de supervision. Par ailleurs, le conférencier a abordé la situation épidémiologique de l'envenimation scorpionique. Il avance le chiffre de 3292 piqûres de scorpion enregistrées de janvier à juin 2009 provoquant la mort de 4 personnes. Les wilayas les plus touchées par les piqûres de scorpion sont El Oued avec 1271 cas, Ouargla avec 371 cas, Biskra avec 312 cas et Adrar avec 221 cas. Il est enregistré annuellement 50.000 morsures et 70 à 80 décès dont 65% sont des enfants âgés de moins de 5 ans. Le conférencier relève que 70% des piqûres sont enregistrés à l'intérieur des maisons. Le Dr Ouahdi explique cela par le phénomène de la «rurbanisation» et la prolifération de l'habitat précaire. Selon le Dr Ouahdi, le montant global pour la prise en charge des 50.000 piqués est de 90 millions de dinars. Il relève néanmoins que le nombre de morts a diminué de 162 dans les années 80 à 70 actuellement. L'objectif est donc de réduire le nombre de décès à 50, soutient-il.
Chaque année, 3000 à 5000 cas d'intoxications alimentaires sont enregistrés à travers le pays Selon un responsable au ministère de la Santé, l'hospitalisation de chaque malade coûte entre 2000 et 3000 DA par jour.
Pourtant, les commerçants de produits alimentaires ne sont plus à l'abri de poursuites judiciaires. Le texte de loi publié dans le Journal officiel prévoit de lourdes peines à l'encontre de tout fraudeur. Ainsi, l'article 83 de ladite loi prévoit «la peine de réclusion à perpétuité» à tout intervenant dans la commercialisation frauduleuse de produit alimentaire ayant causé «le décès d'une ou de plusieurs personnes». Cet article ne se limite pas au cas de figure précité. En cas de maladie incurable ou d'infirmité permanente causée par le produit mis en cause, «les intervenants concernés sont punis de la réclusion à temps de dix à vingt ans et d'une amende d'un à deux millions de dinars». Ce texte de loi est venu remettre de l'ordre dans une activité gangrenée par le gain facile de l'argent. Ainsi, la santé des citoyens, voire leur vie, est monnayée pour quelques sous de plus. Au mépris de la vie, la mort est banalisée.


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