«Sponsoring ou pas, nous maintiendrons nos programmes», insiste-t-il. En collaboration avec l'Office national de la culture et de l'information, le commissariat du Festival international de Timgad a organisé, hier, une conférence de presse, animée par Lakhdar Ben Torki, commissaire du festival, dont le thème portait sur la 31e édition du Festival de Timgad, qui s'inscrit dans le cadre d'«El Qods, capitale éternelle de la culture arabe». «Cinquante mille dinars, tel est le budget alloué à cet événement, c'est très insuffisant. Je considère cette enveloppe comme une aide», a déclaré, M.Lakhdar Ben Torki. Tenu d'organiser plusieurs festivals dans la même période, l'Office national de la culture et de l'information, à sa tête notre interlocuteur, semble être déçu par cette estimation financière ou, du moins, touché par une grande lassitude. Ce dernier estime qu'il faudrait bien plus de moyens pour faire un grand festival, mais aussi plus de bonne volonté, marquant ainsi sa déception quant au secteur économique qui ne suit pas le secteur culturel (sponsors). C'est qu'il n'y a eu aucune réponse favorable de la part des entreprises contactées pour le sponsoring, hormis les quotidiens de la presse nationale, la télévision et quelques sociétés à Batna, explique le conférencier. «Sponsoring ou pas, nous maintiendrons nos programmes», insiste-t-il. Quoi qu'il en soit, cette 31e édition se tiendra comme à l'accoutumée. «Les gradins de l'ancien théâtre accueilleront pour la dernière fois le festival», a souligné le commissaire du Festival. Car le nouveau Théâtre de verdure de 10.000 places, conçu dans le même style et suivant les mêmes normes ouvrira ses portes pour la 32e édition, a-t-il déclaré. Alors, en attendant, l'ouverture de ce nouvel hémicycle, la structure du traditionnel théâtre vibrera sous les pas de danse d'un public généreux et très nombreux qui viendra à la rencontre de toutes ces stars tant attendues. Un programme riche et varié concocté par les organisateurs de l'Office national de la culture et de l'information, sera mis en évidence au cours de ce festival avec en relief, de la musique maghrébine, en passant par la musique arabe, africaine et européenne entre moderne, populaire et folklorique, pour satisfaire tous les goûts. Et parmi eux, «90% d'artistes étrangers participeront pour la première fois. Parmi eux des invités de marque qui vont remplir la ville de Batna de lumière, de sons et de joie de vivre, à l'instar de Cheb Faudel», a-t-il annoncé. Et pour ce qui est des medias étrangers, le conférencier a fait remarquer que «les medias arabes y seront pour la prochaine édition 2010». Avant de conclure, notre interlocuteur, a tenu à avouer que le seul point noir de cette édition, est que «les artistes palestiniens ne seront pas parmi nous, malgré notre insistance auprès de leurs autorités. Mais pour la prochaine édition du Festival d'El Djemila, on fera tout pour qu'ils soient parmi nous».