Rendez-vous n «La 32e édition du Festival international de Timgad se tiendra du 8 au 17 juillet avec la participation d'artistes de renommée internationale.» Cette annonce a été faite, hier, lors d'un point de presse, par Lakhdar Ben Torki, directeur de l'Office national de la culture et de l'information (Onci). C'est ainsi que plusieurs artistes aussi bien occidentaux qu'arabes, dont Lotfi Bouchenak, (Tunisie), El-Jilani (Libye) ou encore Daoudya (Maroc) animeront, aux côtés d'artistes algériens, à l'instar du chantre de la chanson kabyle, Aït Menguellet, et de la vedette de la chanson des Aurès, Houria Aïchi, les soirées de Timgad. Quant aux artistes étrangers, le public pourra apprécier l'ensemble Ouighour du Xinjiang (Chine), Asere Band (Cuba), la Troupe jazzing-flamenco d'Antonio Najjaro (Espagne) et bien d'autres encore. Si la soirée de clôture sera marquée par la chanson libanaise avec Majda Roumi et George Wassouf, l'inaugurale sera dédiée à la chanson algérienne, en hommage à ceux ou celles (Saliha Saghira, Athmane Bali, El-Hadj M'hamed El-Anka, Sabah Saghira, El-Hachemi Guerouabi, Abdelkrim Dali, Cheikh El-Hasnaoui, Fadila Dzirya, Abdelhamid Ababsa, Mohamed Rachedi, Aïssa El-Djermouni, Hassan El-Annabi, Nadya Tayssir, Ahmed Wahbi, Katchou et Ali Maâchi) qui ont (ou avaient) foulé la scène du théâtre antique de Timgad. «Cette soirée sera une reconnaissance envers la plupart des artistes algériens qui sont passés par la scène de Timgad. Quatre-vingts chanteurs, dont ceux issus d'Alhen oua chabab se succéderont pour interpréter des chansons de ces artistes», explique Lakhdar Ben Torki. La 32e édition du Festival international de Timgad sera élargie à d'autres activités : «Il y aura des expositions relatives au métier de l'artisanat. Une manière de promouvoir ce métier et ceux qui le pratiquent.» A noter que la présente édition du Festival international de Timgad aura lieu non pas, comme d'habitude, au théâtre antique de la cité romaine Thamugadi, mais dans le nouveau théâtre, une réplique de l'ancien site, situé non loin de là. Cette nouvelle infrastructure s'apprête donc à accueillir la 32e édition du festival. Ce nouveau théâtre, une structure d'une capacité de 5 000 places, aura coûté quelque 352 millions de dinars. «Il a été calqué, à quelques détails près, sur le modèle romain, ce qui fait que les habitués des soirées du festival ne se sentiront pas dépaysés», explique-t-on. Bien que ce nouveau théâtre soit de béton et d'acier, il rappelle toutefois, selon les organisateurs, l'ancien site, et ce, à travers la couleur ocre, caractéristique de la pierre originelle. La nouveauté apportée à cette nouvelle construction «réside dans la réalisation d'espaces appropriés à la vocation de cette structure, dont un salon d'honneur et six loges pour les artistes, des commodités dont était dépourvu le vieux théâtre.» Il était devenu impératif, voire vital, de construire un nouveau théâtre identique à l'ancien afin de préserver le site archéologique, un patrimoine d'une valeur historique – et architecturale – unique et inestimable, dont plusieurs parties s'étaient dégradées au cours des dernières années sous le poids des engins et installations nécessaires à la tenue des concerts.