Pour le premier jour du mois de Ramadhan, beaucoup ont préféré faire la grasse matinée surtout que désormais le samedi est partie du week-end hebdomadaire. A 14h30, la ville est restée très peu fréquentée. Les services de police sont partout. Un important dispositif de sécurité est mis en place depuis la veille surtout que la ville accueillait un match de football. Les accès et les sorties de la ville sont gardés. Au milieu de l'agglomération, les intersections sont aussi contrôlées. Nous apprendrons que le dispositif concerne toutes les villes et agglomérations de la wilaya. La nouveauté de ce mois, est peut-être la prolifération des marchés. La rue de France, par exemple, est chaque année investie par des centaines de jeunes qui proposent des fruits, surtout des figues de barbarie en provenance des montagnes du Djurdjura, des régions de Taghzout et de Haïzer. D'autres vendent les herbes aromatiques. Les services de la police urbaine et de la protection de l'environnement (Pupe) ainsi que ceux chargés de la circulation tentent de déloger ces commerçants en leur demandant de se disperser en ville et ne pas se concentrer sur un site, causant ainsi des désagréments pour tout le monde. La flambée des prix qu'a connue la ville bien avant le début du jeûne tend à se stabiliser puisque la pomme de terre est toujours à 45 DA, le poulet à 320 DA, la viande ovine à 780 DA et 680 DA la viande bovine... un fait nouveau caractérise le début de ce mois. En faisant une virée au marché, à 11 heures du matin, il n y avait pas grand-monde. Est-ce dû au fait que c'est une journée de repos ou parce que les poches sont déjà vides? Les jours à venir nous le diront.