L'accord avec l'UE n'a pas apporté les résultats escomptés, ce qui se traduit dans le cadre de la régulation du marché et des importations, par un désordre qui est venu s'ajouter à celui déjà existant. Dans la phase actuelle, la réduction des importations qui est nécessaire au pays, doit commencer d'abord par la promulgation de textes adaptés régissant le marché algérien, et lever toute équivoque dans les futures décisions, entre l'importation de produits intrants qui, elle, génère la richesse, la création de l'emploi et une valeur ajoutée, et l'importation dans le cadre de la revente en l'état. La LFC 2009 permettant la seule importation par crédit documentaire, ne permet pas la qualité des matières nécessaires à la production et pénalise l'entreprise par des frais supplémentaires, qui, par conséquent, se répercuteront en dernier lieu sur le prix de vente. Ajoutez à cela, la lenteur dans le traitement des dossiers d'importation et l'entrave à l'entreprise dans son cycle de production. Cette option de paiement est en contradiction avec la politique visant la protection de la qualité des produits et la compétitivité de l'entreprise. A contrario, les transferts libres, mode de paiement universel, qui est un crédit fournisseur, permet la disponibilité des matières premières, en temps voulu avec la qualité attendue. Il y a lieu de préciser, en dépit de ce texte, que les problèmes qui se posent à l'entreprise sont plus profonds, lesquels, à mon sens, devraient être pris en charge sérieusement et traités de façon économique à savoir: - la ressource humaine et sa formation, d'une part, reste très insuffisante et inadaptée aux besoins socio-économiques, d'où la nécessité d'un soutien de l'Etat sous forme d'encouragements par le levier fiscal, et qui devrait être orienté, davantage vers les entreprises de production, de continuer à adapter la politique de l'emploi et de la formation porteuse de résultats dans le cadre de la résorption du chômage. - d'autre part, la réduction du taux de TVA permettra au pouvoir d'achat de s'améliorer et partant, un accroissement de la consommation, et par l'effet multiplicateur, la production augmentera et l'emploi aussi, - l'autre élément, qui est l'exonération de l'impôt sur la distribution des résultats IBS, qui a été déjà soumis à l'impôt. Tous ces éléments sont des sources d'encouragement nécessaires de la PME et de la croissance économique, pour ne citer que cela. Je me permets de saluer toutes les associations patronales pour les efforts déployés, mais restent en deçà des attentes et des aspirations des sociétés de production. Pour cela, une plus large concertation s'impose afin de saisir les problèmes objectifs pour avoir une meilleure réponse des pouvoirs publics. L'Accord d'association avec l'Union arabe serait une contrainte au développement économique de notre pays, qui se traduira par des traders étrangers, par des fonds algériens à travers l'importation de produits pour la revente en l'état. * Industriel