La cour de Béjaïa traitera du 8 au 13 novembre prochain, dans sa troisième session criminelle de l'année en cours, 56 affaires. Les affaires enrôlées qui ont trait au terrorisme, impliquant deux importants et dangereux émirs, ont été renvoyées lors de la dernière session, à la demande de l'un des prévenus, n'ayant pas présenté sa défense. En effet, les deux émirs, Moussa Mohamed El-Mekni, alias Nouh Abou Akouaâ et Sadek Guelmi alias Abou Ishak, accusés de plusieurs chefs d'inculpation dont appartenance à un groupe terroriste, assassinat de 120 personnes (militaires et civiles.), détention d'armes à feu et explosifs, destruction et dégradation de biens publics et kidnapping d'un parlementaire, etc, devront répondre de leurs actes devant la justice le 17 novembre prochain. Par ailleurs, cette session connaîtra aussi l'ouverture de l'affaire du terroriste, Dadou Mutapha, pour les mêmes chefs d'inculpation et du terroriste Bekaï Boualem, toujours en fuite, présumé impliqué dans l'assassinat du président de l'APC de Timzrit Fateh Chibane le 8 décembre 2008. Ces deux terroristes faisaient partie du groupe ayant commis l'embuscade aux policiers de la Bmpj sur la route d'Adekar, qui avait coûté la mort à quatre éléments et des blessures à 3 autres. L'affaire de ce groupe, qui est composé de trois autres sanguinaires de l'ex-Gspc, toujours en fuite à savoir, Mekhfi Rabah, Ghazi Toufik et Zidane Nacereddine, est programmée pour l'après-midi du 6 décembre prochain. En outre, on retiendra au menu de cette session, la programmation de 14 affaires liées à des délits terroristes et d'atteintes aux personnes et 29 autres affaires d'atteintes aux biens relatives à l'association de malfaiteurs pour des vols commis par effraction et l'usage d'armes blanches.La cour criminelle aura à trancher sur quatre cas d'atteinte aux moeurs, deux cas pour fraude, deux affaires liées au trafic de drogue, une affaires liée à la détention illégale d'arme et matériel militaire ainsi que d'autres affaires liées aux tentatives de meurtre et coups et blessures.En tout, 124 prévenus, dont 82 en détention, 31 en liberté provisoire et 11 en état de fuite, sont poursuivis pour ces divers délits.Cependant, aucune affaire liée au détournement et dilapidation des deniers publics ne figure sur le registre des affaires enrôlées.