Les voisins du Liban ainsi que les pays européens et l'ONU ont salué la formation du nouveau gouvernement libanais. Le Premier ministre libanais Saad Hariri est parvenu avant-hier à la formation d'un nouveau gouvernement d'union nationale après cinq mois d'impasse entre la majorité et l'opposition au Parlement. La naissance de ce cabinet, tant attendu, est perçue par M.Saad Hariri comme une nouvelle page et reflète la véritable image de l'entente nationale qui signifie la coopération, la coordination et la participation. Ce nouveau gouvernement, composé de 30 ministres, doit servir les intérêts du Liban et ne doit pas se noyer dans la gestion des crises, a, en outre, souhaité le fils de Rafic Hariri, Premier ministre libanais assassiné en 2005. Il a appelé à la coopération pour un pouvoir exécutif efficace. La Syrie, pays voisin du Liban, a salué par la voix d'une responsable au sein de la présidence, Mme Boutheyna Chaâbane, la mise en place d'un nouveau cabinet d'union au Liban, soulignant que la sécurité et la stabilité du Liban sont liées à celles de la Syrie. Cette responsable a également affirmé que Damas soutenait tout effort régional déployé dans l'intérêt des pays de la région. De son côté, le Qatar s'est félicité de l'accord entre les différentes parties politiques libanaises qui a abouti à la formation d'un cabinet d'union nationale et a souhaité que ce nouveau gouvernement puisse contribuer à la consolidation de l'unité des Libanais. Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a salué la formation au Liban d'un gouvernement d'union nationale et exprimé sa satisfaction après que les dirigeants politiques libanais eurent trouvé un accord sur la mise en place d'un tel cabinet. M.Ban a également exhorté les membres de ce nouveau gouvernement à faire face rapidement aux défis qui restent sur la voie de la consolidation de la souveraineté du Liban et de la capacité institutionnelle de l'Etat libanais, comme prévu dans l'accord de Taëf qui avait mis fin à 15 ans de guerre civile et dans les résolutions du Conseil de sécurité. La France a aussi salué, par la voix du président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre Saad Hariri pour la formation du nouveau gouvernement libanais jugeant que celui-ci répond aux aspirations du peuple libanais dans toutes ses composantes et s'inscrit dans le prolongement des dernières élections. A l'instar de Paris, Rome s'est réjoui d'une nouvelle très positive et encourageante pour l'avenir du Liban et de tout le Moyen-Orient, dans une déclaration de son ministre des Affaires étrangères Franco Frattini.