Dans cet entretien express, la fille de l'icône des mouvements de libération, Che Guevara, revient sur sa visite en Algérie. L'Expression: Quel est votre sentiment en visitant l'Algérie? Aleida Guevara March: C'est un grand honneur pour moi d'être là. C'est très important de connaître une culture différente et être près d'un peuple connu pour sa résistance et ses valeurs et aussi sa grande révolution. C'est un peuple qui aime beaucoup mon père. Quel est votre sentiment en parcourant le boulevard qui porte le nom de votre père? Pour moi, ce n'est pas très important. Le plus important est de rencontrer des gens simples qui auraient connu le Che. Votre père vous a-t-il raconté quelque chose de spécial sur l'Algérie? J'étais trop petite, mais je me rappelle qu'il parlait de beaucoup de choses. Il a écrit un livre sur l'Algérie et il a fait des discours très importants ici et, surtout, il a eu une relation très importante avec le président Ben Bella qui soutenait la libération des peuples latino-américains et nous le remercions. Ça vous fait quoi d'être la fille d'un homme qui a laissé son nom dans l'histoire du mouvement de libération? Très simple. Le plus important est de l'aimer, de le respecter et d'essayer d'être une fille au service de nos peuples. Quelle est la meilleure façon de rendre hommage à votre père, selon vous? Le meilleur hommage c'est d'essayer de poursuivre son oeuvre, chercher l'unité entre nos peuples, avec un grand respect entre nous et avec beaucoup de force pour combattre l'ennemi commun de nos peuples, l'impérialisme américain.