L'éducation nationale a bénéficié de plusieurs structures en prévision de la rentrée scolaire prochaine. «Vos services techniques sont défaillants et méritent d'être sanctionnés.» C'est en ces termes que le wali a admonesté le président d'APC de Bouira en fin de semaine dernière, avant d'ajouter: «La commune de Bouira est la dernière commune de la wilaya.» Cette remarque fait suite au retard remarqué dans la réalisation de 17 classes prévues pour le cycle primaire. Ce projet, lancé en 2006, n'a toujours pas vu le jour. Pourtant, la réception de ces structures était prévue pour la prochaine rentrée scolaire. La dynamique, qui caractérise la wilaya sur le plan du développement, est freinée. A titre indicatif, on signalera le retard constaté dans la réalisation des boulevards. A maintes reprises, le wali a insisté sur le respect des délais. En vain. A chaque fois, on avance les mêmes justifications pour sauver la face. Pourtant, le premier responsable a pris des mesures coercitives à l'encontre des entreprises défaillantes, mais à la stupeur générale, ces mêmes entreprises continuent à travailler comme si de rien n'était. Les travaux le long des CEM Khider, Smili et le lycée Seddik-Benyahia ont été confiés avant la sortie des élèves l'été dernier. 9 mois après, le projet n'est toujours pas finalisé et dire que les travaux mettent en danger les milliers d'élèves qui, quotidiennement rejoignent les quatre établissements scolaires s'y trouvant. Cette situation discrédite les responsables qui prennent des engagements publics, mais qu'ils ne tiennent pas. S'agissant de la réhabilitation des structures publiques, la Dlep a bénéficié du projet de réalisation d'un nouveau siège. Le siège de la Cnep, pour sa part, fait l'objet d'une réhabilitation dont les travaux datent de plus d'une année. La direction de l'action sociale, hébergée â la cité administrative dans des locaux exigus, sera transférée à la maison des associations. La direction de la santé publique bénéficie d'un centre d'imagerie au niveau de l'hôpital Mohamed-Boudiaf et de trois ambulances affectées au Samu. Les directions du commerce, de l'environnement, des Douanes, de l'ONA et de l'ADE, auront de nouvelles structures qui seront implantées à travers le chef-lieu de wilaya. Les deux derniers organismes récupèrent l'ex-menuiserie ETB jusque-là reprise par un groupe d'anciens travailleurs de l'entreprise dissoute. Le secteur de l'enseignement supérieur, qui réceptionnera dès le retour des vacances d'hiver la cité universitaire garçons d'une capacité de 1500 lits, aménagée en lieu et place de l'ex-ITE, bénéficie aussi d'un projet pour la réalisation d'une résidence de 500 lits supplémentaires aux 500 places achevées. Ce secteur sera aussi doté de 50 logements améliorés au profit du corps enseignant. Le centre universitaire Mohand-Oulhadj connaît un début de travaux pour l'édification d'un auditorium, d'un rectorat et d'une bibliothèque universitaire. La culture dispose d'un projet de réhabilitation du fort turc et sa reconversion en musée. Un théâtre de verdure sera érigé sur le site de l'ancien dépôt Naftal. Les travaux de réalisation d'une antenne de la bibliothèque nationale sont confrontés à des problèmes techniques et à la présence, aux abords, d'un îlot de constructions illicites. Cette entrave sera levée par le recours à la force publique. L'ancienne villa d'hôte de la wilaya est transformée en un cyberespace dont la gestion sera assurée par l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis.