Ces islamistes armés ont été abattus dans des opérations militaires dans les wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès et M'sila. La lutte contre le terrorisme ne s'est pas estompée et l'année 2010 commence par des victoire incontestables sur le terrain. Les services de sécurité tous corps confondus, rompus à ce genre d'épreuves, ont réussi à mettre hors d'état de nuire pas moins de 20 terroristes depuis le début du mois de janvier de l'année en cours. Ces islamistes armés ont été abattus dans des opérations militaires dans les wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès et M'sila. A ces opérations, il faut ajouter le démantèlement de dizaines de réseaux de soutien durant la même période. Ce résultat intervient au moment où les Occidentaux, la France et les USA, notamment, on ne sait sur quel critère, ont classé l'Algérie parmi les pays à haut risque. Un classement qui a été d'ailleurs fortement et clairement contesté par le gouvernement algérien qui a demandé des explications. C'est dans ce climat que les hautes instances de l'état-major ont pris la décision de renforcer le dispositif sécuritaire à travers les grandes villes du pays et les axes routiers. Ce procédé n'est pas sans importance car, selon des sources très au fait du traitement sécuritaire, des informations recoupées font état que ce qu'on appelle le Gspc, branche présumée d'Al Qaïda au Maghreb, serait sur le point de préparer une attaque contre des symboles étatiques. Pour éviter toute mauvaise surprise, les services de sécurité ont dressé depuis quelques jours un maillage draconien. Au niveau des maquis les investigations sont continuelles pour traquer les groupuscules terrés dans des abris, sans vivres et sans moyens. C'est du moins ce que révèlent des repentis qui soulignent, d'ailleurs à chaque fois, que la vie est infernale dans les maquis. Il n'en demeure pas moins que le prétendu numéro un d'Al Qaîda au Maghreb tente par tous les moyens de sortir de l'impasse. Aussi tente-t-il de relever la tête avec des actions de kidnapping opérées par ses acolytes en Mauritanie et au Mali. Mais les pays d'origine des otages, notamment l'Espagne et l'Italie, refusent de façon catégorique de se soumettre au chantage des terroristes et remettre une rançon contre la libération des victimes. Il s'agit d'un couple italien, de trois humanitaires espagnols et d'un Français. Ce dernier, enlevé le 26 novembre au nord du Mali, risque sa vie, les ravisseurs menacent de l'exécuter dans le cas où leur revendication relative à la libération de l'un des leurs détenu en Mauritanie ne serait pas satisfaite. Un ultimatum a été donné par les terroristes au courant de la semaine dernière. Au même moment, la crise réclame davantage d'interventions puisque la menace d'Al Qaîda a été prise très au sérieux. Des responsables des services de sécurité et des diplomates ne cessent de faire des déplacements entre le Mali et la Mauritanie pour gérer la crise au moment même où des opérations militaires de reconnaissance ont été entamées à l'extrême sud du pays juste aux frontières algéro-maliennes. L'objectif est de préserver le territoire national et d'agir à titre préventif pour faire face à toute éventuelle infiltration des groupes terroristes vers l'Algérie.