Les Journées cinémato-graphiques de la femme africaine (Jcfa) se poursuivaient samedi à Ouagadougou pour la quatrième journée consécutive avec la projection de films et la tenue de rencontres-débats destinés à «promouvoir» le 7e art féminin à travers le continent, a-t-on appris à Dakar. Prennent part à cet événement culturel étalé sur cinq jours, des réalisatrices et cinéastes venues d'Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, d'Egypte, du Mali, du Gabon, de la RD Congo, du Togo, de la Tunisie et du Sénégal, ont rapporté des médias. Les Jcfa qui sont à leur première édition s'inscrivent dans le cadre du programme «Vision 21» du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) organisé tous les deux ans, seront désormais un espace pour «évoquer les perspectives du cinéma féminin en Afrique ainsi que les difficultés que ces femmes professionnelles rencontrent», a-t-on indiqué. Elles permettront également d'établir des relations privilégiées avec les autres festivals du genre dans le monde, selon le délégué général du Fespaco, M.Michel Ouedraogo, cité par les mêmes sources. «Les Jcfa ne sont pas un "festival de plus", mais une continuité de la biennale du Fespaco qui s'enrichit et se renforce avec une manifestation spécifique réservée aux femmes professionnelles de l'image», a fait remarquer M.Ouedraogo, insistant sur l'ouverture d'«une ère nouvelle où la femme cinéaste doit contribuer à l'essor du cinéma africain». Pas moins de 37 films (long et court métrages, documentaires, séries TV) ont été sélectionnés en prévision de cette manifestation ouverte également, cette année, aux cinémas japonais et indien.