Les auteurs du crash terroriste ont ciblé un immeuble regroupant pas moins de 500 multinationales, les «Twin Towers», un temple de l'économie mondiale. La réplique est ressentie à l'échelle planétaire. Wall Street est fermée jusqu'à nouvel ordre Les concepteurs de cet attentat disposent, à coup sûr, de moyens intellectuels, matériels, et ont des exécuteurs à la mentalité kamikaze et surtout, une parfaite connaissance des mécanismes économiques et financiers mondiaux, au point de hanter les esprits des économistes les plus avertis, par le syndrome de la crise de 1929. Même si les spécialistes s'abstiennent d'aller jusque-là, il clair que toutes les places financières dans le monde ont été affectées dès les premières minutes de l'attentat. En moins d'un quart d'heure, toutes les Bourses européennes et asiatiques, se sont écroulées. Le dollar s'est effondré et les prix du pétrole et de l'or ont explosé. Dès l'annonce de l'effondrement des deux immeubles du World Trade Center, qui abritaient pas moins de 500 multinationales sur lesquelles repose la majorité des transactions mondiales, des dizaines de compagnies de réassurance s'apprêtaient à mettre la clé sous le paillasson bien avant l'établissement du bilan définitif des pertes occasionnées. A l'image des autres compagnies asiatiques de réassurance, la plupart des compagnies européennes prévoient de débourser des milliards de dollars. En effet, dès les premières heures qui ont suivi l'attaque, les compagnies allemandes et suisses ont estimé jusqu'à près d'un milliard de dollars les montants des indemnisations. Cet état de fait ne sera pas sans conséquence sur l'économie mondiale. La perte, voire la fermeture de certaines compagnies de réassurance, entraîneront un ralentissement immédiat et continuel des investissements puisque les crédits et les garanties sur les investissements vont chuter. Plusieurs dizaines de milliers de contrats sont déjà partis en fumée. Du coup, dès 15h, des marchés secondaires d'actions ont connu un nombre spectaculaire de ventes massives et à n'importe quel prix. A la Bourse de Paris Le CAC 40 s'est effondré en passant de 4480 à moins de 4200 points. Dans le même temps, le Fo Ostie anglais est passé sous la barre des 5000 points et le DAX allemand a perdu 500 points. Sans distinction toutes les valeurs ont sombré sous les 600.000 tonnes de poussière des Twin Towers. Place alors à la panique générale. Les analystes anticipent une possible réplique américaine qui provoquerait une crise avec le monde arabe et menacerait la sécurité des approvisionnements mondiaux de pétrole. Sur ce point, les pays membres de l'Opep ont très vite rassuré les pays industrialisés. Les dernières nouvelles en provenance des USA deviennent de plus en plus inquiétantes. Les ordres de ventes massives continuent. Une déroute impressionnante qui intervient alors que les marchés mondiaux sont déjà au plus bas. Si les marchés américains ouvrent aujourd'hui, il faudra s'attendre au pire, affirment les analystes. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Certains spéculateurs ont eu le jack-pot sur les places boursières, grâce à une technique aussi simple que risquée. Il s'agit de vendre tout de suite après l'annonce de la catastrophe des titres que l'on n'a pas, et que l'on va emprunter sur le marché pour quelques heures. En outre, les Etats-Unis, déjà touchés par un ralentissement de leurs activités économiques, pourraient bien s'orienter vers une récession. Et ce sont bien les promesses électorales de Bush, notamment, la baisse des taux d'impôts (40 milliards), qui s'envolent en fumée. Ce qui signifie un ralentissement sans précédent de la consommation chez les Américains. Les dépenses de ménage représentent les deux tiers de toutes les activités économiques de l'Amérique. Nul n'ignore les conséquences sur l'économie mondiale. Pour éviter le krach mondial, toutes les autorités monétaires se sont déclarées prêtes à approvisionner les marchés mondiaux de toutes la liquidités nécessaires. Il faut dire que cela y va de leur survie.