Des poètes s'exprimant en kabyle, en arabe et en français ont animé, samedi dernier, un café-poésie organisé par l'association Fendjane El Taqafa. Comme prévu, le café-poésie, programmé par Fendjane El Taqafa, la nouvelle association culturelle, a eu lieu dans l'après-midi de samedi dernier au restaurant Le jardin d'hiver, sis au Boulevard Hassiba Ben Bouali. Le choix porté sur cet endroit n'est pas fortuit, bien au contraire. «Nous avons tenu à organiser cette rencontre, consacrée à la poésie populaire, au Jardin d'hiver qui se trouve au boulevard Hassiba Ben Bouali. Et ce pour rendre hommage à cette grande et valeureuse combattante. On a également saisi cette occasion pour célébrer la Journée nationale du chahid, qu'on a fêtée, il y a deux jours de cela (18 février, Ndlr).», a tenu à préciser Mme Baya Zengadi, la présidente de l'association Fendjane El Taqafa. En effet, et pour honorer la mémoire des martyrs, ceux qui n'ont pas hésité à faire le sacrifice ultime de leur vie pour défendre leur pays, les membres de cette association culturelle ont choisi d'organiser une rencontre-lecture, au cours de laquelle les invités auront à faire la lecture de différents textes, évoquant une période de l'Histoire de l'Algérie, marquée par la lutte et le combat des grandes figures de la résistances algérienne. Pour animer ce café-poésie, Mohamed Mouassi, de Tipaza, Yahia Haddouche, Assia Lafi, Djazia Aït Kaki... bref, une pléiade de poètes et de conteurs ont été invités, samedi dernier au Jardin d'hiver. S'exprimant en kabyle, en arabe ou en français, les poètes et auteurs présents à cette rencontre, ont lu, tour à tour, des poèmes populaires abordant la témérité et le courage dont ont fait preuve les combattants algériens pendant la guerre de Libération et les sacrifices qu'ils ont concédés pour leur pays. La lecture des textes a été ponctuée par des refrains de musique chaâbi. C'est Nacer, Abderrezak Dahmas, de son vrai nom, avec sa mandoline qui va accompagner la lecture des poèmes de ces anciens combattants et de ces enseignants universitaires. L'assistance, plus nombreuse que prévu, témoigne du succès de cette nouvelle association, qui a vu le jour, il y a quelques mois. Mme Baya Zengadi nous fera remarquer également que les membres de l'association font tout leur possible pour faire connaître Fendjane El Taqafa. Néanmoins, aucune date n'a été retenue pour la prochaine rencontre culturelle. Questionnée, Mme Baya Zengadi, évoque un problème de financement. «Malheureusement, c'est le financement qui nous fait défaut, et ce, même si les propriétaires des cafés mettent à notre disposition leurs établissements pour organiser des rencontres.», précisera-t-elle.