L'opérateur égyptien de téléphonie mobile Orascom Telecom reste en Algérie. Bonne nouvelle aux 14 millions d'abonnés. L'opérateur de téléphonie mobile, Djezzy, filiale algérienne du groupe Orascom Telecom Holding, reste en Algérie. «A ce jour, Djezzy n'a exprimé officiellement aucune intention de se retirer du marché algérien. Ce que dit la presse est autre chose», a affirmé le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Hamid Bessalah a soutenu que «Djezzy continue d'activer en Algérie d'une manière intense. Il a beaucoup d'abonnés, un bon réseau technique et commercial» avant de préciser qu'«il appartient aux responsables de Djezzy de s'exprimer sur la question». Une telle affirmation rejoint celle faite la veille par le ministre des Finances, en marge de la cérémonie d'ouverture de la session de printemps de l'Assemblée populaire nationale. «L'Etat algérien n'a pas de problème avec Djezzy. Nous ne faisons pas pression sur Orascom pour qu'elle quitte le pays. L'Etat ne fait pas de distinction entre les opérateurs», a indiqué Karim Djoudi. Sur sa lancée, Hamid Bessalah a indiqué que les trois opérateurs de téléphonie mobile (Mobilis, Nedjma et Djezzy) couvrent environ 95% du territoire national. Et de révéler: «Nous allons lancer le service universel pour encourager ces opérateurs d'aller vers les régions non encore couvertes.» Abordant le conflit Eepad-Algérie Telecom, le ministre a rappelé que le dossier est entre les mains de la justice et qu'AT a le droit de récupérer son argent. «Si l'Eepad veut revenir sur le marché, il doit honorer ses dettes». Pour rappel, le conflit opposant ces deux parties a éclaté au mois de mai dernier lorsque l'opérateur historique a décidé de suspendre ses prestations de services (connexion) au profit du provider auquel il réclamait le paiement de ses arriérés, qui étaient à l'époque d'un montant de 2,6 milliards de dinars. Interrogé sur l'opération Ousratic II, Hamid Bessalah a soutenu que «le problème de crédit bancaire ne se pose pas comme dans la première opération». Quelque 10 millions de personnes seront concernées par cette opération, notamment celles exerçant dans le secteur de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. La première phase d'Ousratic II consiste à doter les établissements scolaires de micro-ordinateurs et de laboratoires mobiles. La deuxième phase concerne le développement de plates-formes de contenus, tandis que la troisième définira les moyens pour arriver à un ordinateur par élève. D'ailleurs, l'intervenant a tenu à souligner qu'Algérie Télécom n'aura pas recours à un partenaire étranger pour développer son bouquet télénumérique. «Algérie Télécom ne fera appel à ce genre de partenaires que dans le cadre du partenariat, tout en respectant les règles arrêtées par le gouvernement», a précisé le ministre. Sur un autre registre, le ministre a indiqué que l'Algérie dispose du plus grand réseau de fibre optique dans la région d'une longueur de 65.000 km. «L'Algérie est un pays maillé qui a besoin uniquement d'être équipé pour augmenter le débit et, de ce fait, améliorer la qualité de l'Internet» ajoute-t-il d'autant que l'Algérie aspire à atteindre les 6 millions d'accès au haut débit d'ici 2013. Actuellement, Algérie Télécom a plus de 1,2 million accès d'offre à l'Adsl pour le citoyen. En outre le nombre d'abonnés au téléphone fixe et mobile est de 31 millions. Cependant, le ministre a reconnu que la Poste devra «améliorer aussi bien ses services postaux que son service financier» avant de plaider pour «l'amélioration des prestations de service de la monétique.»