Les élections seront un premier pas vers l'instauration de la démocratie en Algérie. La plupart des formations politiques présentes hier au Palais des nations appréhendent la fraude électorale, tout en étant conscientes que les élections seront un premier pas vers l'instauration de la démocratie en Algérie. Le FFS par la voix de son représentant M.Bouaïche, a clairement signifié que son parti n'hésitera pas à se retirer du prochain scrutin si le pouvoir en place ne réunit pas toutes les conditions nécessaires à l'organisation d'élections libres et transparentes. Notre interlocuteur appréhende, d'ores et déjà, en des termes à peine voilés, la fraude en estimant que «le système dictateur, qui perdure dans le pays, étouffe la liberté d'expression, et la démocratie». Cela n'a pas empêché la formation d'Aït Ahmed d'annoncer sa participation aux élections du 10 octobre? Sur cette question, M.Bouaïche a réitéré la position du parti qui «refuse de céder la gouvernance locale aux aventuriers et à la mafia». Notre interlocuteur dément les informations rapportées par la presse, évoquant la contestation au sein de la base militante du plus vieux parti de l'opposition, et annonçant une avalanche de démissions de ses candidats au prochain scrutin. «Le parti ne connaît aucune crise. Les candidats, qui se sont retirés, avaient tout simplement visé un poste plus haut que celui qui leur a été attribué.» Le parti est confiant quant à la mobilisation des citoyens de la Kabylie pour les élections de 10 octobre prochain. La réédition du scénario du 30 mai semble totalement écartée par cette formation. «La Kabylie est le bastion de la démocratie, s'il y a un dérapage le jour J, le pouvoir en portera la responsabilité.» Le MSP, sorti grand perdant des élections législatives, qualifie l'installation de ladite commission «de simple procédure protocolaire, une occasion pour le pouvoir de réitérer ses positions et passer ses messages politiques». Pour M.Mokri le parti a décidé de prendre part aux élections communales en étant conscient, dès le départ que la volonté du peuple ne sera pas respectée, «mais nous estimons, malgré tout, que les élections sont un premier pas vers l' institution d'un Etat démocratique». Djaballah appréhende pour sa part la fraude électorale. Le leader d'El-Islah avance, comme argument, le retard du pouvoir dans l'installation de la Commission politique du contrôle des élections «offrant à l'administration le temps nécessaire pour instaurer les mécanismes de la fraude». Le parti présent dans 650 communes et dans toutes les wilayas du pays, hormis Tizi Ouzou. A ce sujet, M.Djaballah évoque «des obstacles administratifs» le parti est très confiant quant à ses chances dans cette bataille électorale: «Nous créerons le surprise, s'il n'y a pas fraude.» La formation de Ouyahia qui est présente dans 1400 communes, n'a présenté que six candidats à Tizi Ouzou et quatre à Béjaïa, Sur les raisons de cette quasiabsence le RND par la voix de M.Malki, évoque «la tension qui règne dans la région depuis plus d'une année». Le FLN se montre très confiant, en estimant que ces élections constitueront un premier pas vers l'instauration de la paix sociale en Algérie. A ce sujet, il appelle les citoyens à un vote massif le 10 octobre prochain. Concernant le PT, son représentant, M.Djelloul Djoudi estime qu'on ne peut organiser des élections libres dans une situation où la stabilité et la paix sont absentes. Selon notre interlocuteur, «le parti a opté pour la participation pour éviter le pire»Selon le PT, la commission installée ne pourrait faire barrage à la fraude, au vu des prérogatives qui lui sont attribuées.