Fort du succès de la première édition, c'est avec optimisme que s'inscrit l'édition 2010 de cette manifestation qui se tiendra du 19 au 25 mars prochains à la salle Cosmos de Riad El Feth. Afin de dévoiler le programme, une conférence de presse conviviale s'est tenue, hier matin, à la salle Frantz-Fanon de Riad El Feth et animée par le responsable des affaires publiques et des relations avec la presse à l'ambassade du Canada, Salim Aggar. Dix-huit oeuvres regroupant tous les genres, du court, en passant par le documentaire et le long métrage seront proposés au public algérois. Cette manifestation est organisée en partenariat avec les ambassades du Cameroun, Canada, France, Grèce, Maroc, Roumanie, Sénégal, Serbie, Suisse, Tunisie et de la délégation Wallonie -Bruxelles. Les films sélectionnés seront également projetés - nous apprend-on - à Oran et à Constantine, dans le cadre d'un partenariat avec le Centre culturel français d'Oran et un ciné-club de Constantine. Aussi, l'ambassade du Canada a l'intention de présenter ces films à Béjaïa, à la fin du mois d'avril. Tout comme l'an dernier, les ambassades participantes organiseront un après-midi spécial pour enfants, le 23 mars à quinze heures. On y présentera des dessins animés tunisiens et suisses. La soirée d'ouverture sera inaugurée par la projection d'un film suisse. En effet, c'est ce pays, connu pour sa neutralité, qui aura à ouvrir le bal de la semaine du film francophone via un film plusieurs fois récompensé et produit en 2008. Il s'agit de Home réalisé par Ursula Meier. Un film qui a connu un grand succès commercial dans le monde et au niveau de la critique. C'est l'histoire d'une famille qui vit dans une maison en bordure d'une autoroute abandonnée. La mise en service de l'autoroute est annoncée, puis survient effectivement. La vie tranquille de cette famille est bouleversée, tant dans son rapport au monde qu'au sein du cercle familial. Un film intrigant à voir. La suite se déclinera en une succession de films des plus intéressants. Le lendemain, samedi 20 mars, figurent au programme les films suivants: Chroniques afghanes de Dominic Morissette, un documentaire canadien sorti en 2007. Aussi le long métrage de style dramatique, Le Silence de la forêt de Didier Ouenangaré, Bassek Ba Kobhio (Cameroun / République centrafricaine) qui date de 2003. Suivra Roman de gare, un film policier de Claude Lelouch qui date de 2007. Un film qui a figuré dans la Sélection officielle au Festival de Cannes 2007 hors compétition. Le lendemain, place à Carbone Ennemi public n°1, une coproduction gréco-française, réalisée par Nikolas Koutsikas et Stéphen Poulle, en 2008. Suivra Le Prix du pardon du Sénégalais Mansour Sora Wade. Un drame social sorti en 2001. Et enfin, Le Papier sera bleu du Roumain Radu Muntean (2006). Le lundi 22 mars, le public algérois sera invité à apprécier Rwanda pour mémoire du réalisateur sénégalais Samba Félix Ndiaye (2003), puis le documentaire Slam, ce qui nous brûle de Pascal Tessaud (2007), et enfin le film serbe Affaire de coeur (Stvar Srca) de Miroslav Aleksic. Le lendemain seront projetés à la salle Cosmos, Max et Co, un film suisse de Samuel Guillaume, Frédéric Guillaume (2008), Les Naufragés de Carthage I et II de Abdelkader Belhadi, un film d'animation franco-tunisien de 2006 et enfin, une fiction, Formidable, du Belge Dominique Standaert (2005). Le 24 mars, les Algérois auront droit au documentaire de 20 minutes, Marie, Haïti et le coiffeur de Mehdi Benboubakeur. La seule production où l'Algérie est présente mais en partenariat avec le Canada, suivra le beau film marocain La Symphonie marocaine de Kamal Kamal (2005). La journée du mercredi s'achèvera avec la projection du film subversif et orignal Making of du réalisateur tunisien provocateur Nouri Bouzid. Un film qui a reçu plusieurs distinctions notamment du Fespaco 2007, soit le Prix de la meilleure interprétation masculine pour Lofti Abdelli, l'acteur principal et le Prix du meilleur montage. La soirée de clôture verra la projection d'un film canadien à savoir C'est pas moi, je le jure! de Philippe Falardeau (2008). Une programmation variée. A voir.