Des recommandations sur le traitement de la douleur ont été présentées avant-hier à Alger par des experts canadiens et algériens au cours d'une rencontre maghrébine qui est la première du genre au niveau de la région. Griène Brahim, président de l'Association algérienne d'évaluation et de traitement de la douleur, a indiqué que cette dernière ne doit plus être traitée comme un symptôme mais comme une maladie. Actuellement, il n'y a que le Centre Pierre et Marie Curie d'Alger, où il exerce, qui dispose d'une structure qui traite la douleur subie par les cancéreux. La douleur, l'inflammation et leur prise en charge ont été les thèmes les plus débattus. Les douleurs neuropathiques (diabétique et lombalgie) ont été aussi évoquées au cours de cette première académie de la douleur et de l'inflammation. Des spécialistes algériens, marocains et tunisiens y ont pris part. La neuropathie diabétique douloureuse se manifeste chez environ 50% des diabétiques, selon le professeur Alain Beland, de la Clinique de gestion de la douleur, à Montréal, au Canada. La douleur est néanmoins difficile à soulager. Les patients sont alors tentés par le nomadisme médical.