Nombreux sont les citoyens, candidats qui briguent une investiture de député ou un mandat au sein d'une APW ou d'une APC. On se bouscule au portillon, chacun faisant valoir ses capacités à exercer ces missions. Au parti FLN, règne une atmosphère de sérénité et de confiance; des efforts louables ont été consentis pour organiser et préparer le rendez-vous du 10 octobre prochain. Au sommet de la pyramide, les cadres du parti sont fin prêts pour entrer de nouveau en campagne en ayant pour objectif, la défense de la ligne et des thèses du parti à travers les candidats retenus pour affronter le verdict populaire. Un programme-contrat sera proposé aux électeurs en fonction des caractéristiques et besoins multiformes recensés dans toutes les circonscriptions du pays. Le suivi technique de ces opérations est digne d'être pris en référence tant l'engagement militant lié à la compétence sont mis au service du staff technique du secrétaire général du parti FLN. Les objectifs et orientations énoncés sont clairs et bien définis par un guide élaboré à l'intention des futurs candidats. Et pourtant! Déjà, la presse nationale se fait l'écho, çà et là, de mécontentements de la base dans le choix des candidats proposés par la «base» et dont le profil ne serait pas conforme à ses attentes. Naissent alors la suspicion, la division, voire des tentatives de déstabilisation ayant pour but, éventuellement, la discréditation du parti auprès d'électeurs, à la veille de l'échéance électorale. Les listes de candidats indépendants suscitées par une déception bien compréhensible de bon nombre de militants qui répondent aux critères exigés, confirment cette thèse. Le dialogue serein laisse place à l'invective et déjà se profile le doute, quant à l'engagement et la sincérité des candidats retenus pour la bataille électorale. En fait, la problématique est la même que celle qui a provoqué moult remous lors des élections législatives. Nous l'avons évoqué dans l'une de nos précédentes contributions, où nous avions dénoncé l'interruption du processus de modernisation du parti et la non-tenue d'un congrès extraordinaire avant les échéances électorales. L'encadrement régional et local de l'appareil du parti FLN échappe malheureusement à l'autorité du secrétaire général dont les injonctions ne sont pas suivies d'effet. Cet appareil n'est que le fruit d'une régénérescence politico-pathologique dont les actes et effets pervers apparaissent au grand jour. Il est impensable que la décision politique du choix des candidats échappe à la base pour être du ressort d'ignorants aux ordres de structures depuis fort longtemps discréditées. Le parti FLN a grand besoin d'être «dépoussiéré» pour accomplir les missions nationales qui lui sont dévolues démocratiquement.