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Le Conseil de sécurité divisé
L'IRAK ET LE RETOUR DES INSPECTEURS
Publié dans L'Expression le 06 - 10 - 2002

L'intransigeance de Washington bloque les inspecteurs de l'ONU alors que les Nations unies avaient conclu un accord avec Bagdad.
Lorsque mardi, Hans Blix, directeur de la Commission d'inspection de contrôle et de vérification des Nations unies (Cocovinu), a annoncé à Vienne la conclusion d'un accord avec Bagdad pour le retour sans condition des inspecteurs onusiens, d'aucuns pensaient qu'un grand pas avait été franchi pour trouver une issue à la crise irakienne. Cela d'autant plus que M.Blix, estimait, mardi, qu'une nouvelle résolution de l'ONU n'était pas nécessaire pour l'accomplissement des tâches imparties aux experts en désarmement. Ce qui n'était pas l'avis de Washington qui a accentué ses pressions sur les membres du Conseil de sécurité en vue de l'élaboration d'une nouvelle résolution, plus dure, permettant notamment la frappe automatique de l'Irak en cas de difficultés d'accès à tous les sites de développement, présumés, des armes de destruction massive irakiennes. Appuyés de la seule Grande-Bretagne, les Etats-Unis ne sont pas parvenus à convaincre les trois autres membres permanents du Conseil de sécurité lesquels estiment «suffisantes» les résolutions qui mandatent les experts de l'ONU. Très engagée dans cette affaire, la Russie milite pour que «soit favorisé le départ rapide» en Irak des inspecteurs de l'ONU, comme vient de le réaffirmer le président Vladimir Poutine. Moscou juge, par ailleurs, que les résolutions existantes (sur la question irakienne) «sont suffisantes» selon des affirmations de Iouri Federov, vice-ministre des Affaires étrangères, qui ajoute: «Adopter une résolution dont les exigences dépassent le cadre des (résolutions existantes) n'a pas de sens.» Même son de cloche du côté des Français, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, déclarant que «rien ne fait obstacle aujourd'hui à la poursuite des préparatifs de la mission des inspecteurs».
En fait, de plus en plus de voix s'élèvent contre ce qui apparaît de plus en plus comme un diktat de Washington, dans sa campagne pour le déclenchement d'une guerre contre l'Irak. Unanime, la communauté internationale affirme, si c'est nécessaire, la guerre oui, mais dans la stricte «légalité des lois internationales». Du Vatican à Ankara, du Caire à Bruxelles, c'est le même leitmotiv: il faut laisser les inspecteurs faire leur travail. Prenant à son tour position, le Vatican indiquait, hier, que le désarmement de l'Irak devait se faire par «la médiation, la négociation et les contrôles». Dans un communiqué du conseil présidentiel, la Turquie s'est déclarée, elle aussi, contre toute action unilatérale. «Pour la Turquie, une intervention militaire qui ne bénéficie pas d'une légitimité internationale est inacceptable», a déclaré le porte-parole du président turc Ahmed Necdet Sezer. Réunis en Grèce, les ministres européens de la Défense estiment, pour leur part, que la solution du problème irakien est «dans les mains du Conseil de sécurité des Nations unies». A l'issue de la réunion des ministres de la Défense de l'UE, un membre d'une délégation a déclaré sous le couvert de l'anonymat que «tout le monde est d'accord pour dire que la menace des armes de destruction massive de l'Irak est reconnue, que les Nations unies, et qu'elles seules, doivent régler le problème et qu'un retour au plus vite des inspecteurs de l'ONU s'impose».
Hans Blix, qui fit son rapport au Conseil de sécurité jeudi, dès son retour de Vienne, était vendredi à Washington où il eut des entretiens avec le secrétaire d'Etat Colin Powell, la conseillère présidentielle pour la Sécurité nationale, Condoleezza Rice, et le secrétaire adjoint à la Défense, Paul Wolfowitz Il faut croire que les Américains ont réussi à convaincre le responsable des inspecteurs onusiens, qui pense maintenant à propos d'une nouvelle résolution qu'«une telle résolution serait utile (...)» sans pour autant préciser si celle-ci devait prévoir un éventuel recours à la force. Alors même que quelques jours plus tôt, M.Blix affirmait que l'actuelle résolution était suffisante et qu'une nouvelle n'était pas indispensable, voici qu'il semble avoir changé d'avis lorsque, de Washington, il estimait vendredi qu'«un nombre croissant de membres du Conseil de sécurité arrivent à cette conclusion». Hans Blix omet cependant de dire que trois membres permanents du Conseil de sécurité ayant droit de veto (la Russie, la Chine et la France) sont totalement opposés à une nouvelle résolution comportant le droit à une action automatique contre l'Irak. Le résultat le plus visible autour de la question irakienne est que le Conseil de sécurité est quasiment paralysé par l'intransigeance américaine alors que l'urgence, selon des diplomates proches de l'ONU, est d'envoyer les experts en désarmement en Irak.


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