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Quatorze structures sanitaires verbalisées
ORAN
Publié dans L'Expression le 28 - 03 - 2010

Qu'il aille vers le secteur public ou privé, le citoyen n'a droit qu'à un service médiocre.
Les premières conclusions établies lors de sorties inopinées, effectuées ces deux dernières semaines par les inspecteurs en charge du contrôle des cliniques privées à Oran sont accablantes. En effet, plus d'une dizaine de cliniques du secteur privé, toutes spécialités confondues, viennent d'être verbalisées pour plusieurs graves infractions relevées et plusieurs transgressions de la loi régissant l'exercice de la médecine.
Le désenchantement des inspecteurs est total. Les rappels à l'ordre sont immédiats. Les cliniques ont été assignées combler les lacunes relevées sous une quinzaine sans quoi des graves sanctions suivront.
Les inspecteurs, dont plusieurs ont été dépêchés par la tutelle, ont eu à constater de visu plusieurs défaillances et quelques autres dépassements liés à l'absence flagrante des registres devant contenir les listes des interventions chirurgicales effectuées. Les renseignements des patients qui ont été admis dans les structures privées sont absents.
Comme il a été relevé l'absence des dossiers de base devant accompagner les déclarations à la sécurité sociale de plusieurs employés assurant différentes spécialités. La tutelle semble vouloir s'attaquer au cumul d'emploi. L'enquête est plus que révélatrice. Plusieurs médecins et même des infirmiers ont été surpris en plein exercice simultanément dans les deux secteurs aux visions diamétralement opposées. Aussi, ce double emploi engendre des effets pervers. Cela constitue l'un des plus grands casse-tête chinois des patients, ahuris par le comportement de ces médecins accusés d'avoir bradé le secteur public au profit du secteur privé.
Des dizaines de patients sont orientés mensuellement vers les cliniques à partir des hôpitaux de l'Etat. Certains vont plus loin accusant le secteur privé d'avoir programmé la mort des structures sanitaires publiques. «Pourquoi nous recommander la clinique X alors que les mêmes soins peuvent être prodigués dans les hôpitaux?», déplore-t-on. Il est expliqué que la pénurie, la défection et l'inadéquation des appareils sont souvent avancés par certains médecins exerçant le double emploi pour justifier cette situation. Ce n'est pas tout. Les démissions des médecins déposées auprès des administrations de ces cliniques ne sont souvent pas déclarées par des patrons, soucieux de la continuité et de l'avenir de leurs cliniques. Là, le contournement de la loi est flagrant. Car, toute démission annoncée met mal à l'aise la clinique spécialisée.
Faute de spécialistes, la clinique ne sera plus habilitée à exercer, l'agrément lui sera systématiquement retiré. A cela se greffent la qualité des soins prodigués et le séjour écourté dans la clinique.
La situation est grave. «Secteur public ou privé, le citoyen n'arrive plus à faire la distinction compte tenu des services similaires et médiocres prodigués par les deux structures», s'indigne-t-on.


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