Décidé à sortir de son mutisme devant les actes de violence dirigés contre ses structures et ses candidats, le FFS organise aujourd'hui, deux meetings à M'chedallah et à Bechloul. Même si jusqu'à présent la violence n'a pas ciblé directement les structures du parti, ses responsables dénoncent les actes qui avaient ciblé les locaux à travers d'autres wilayas. Aux dernières informations, le meeting prévu à Ahl L'ksar et auquel devait participer Bélaïd Abrika, aurait été empêché. Cette opposition directe entre partisans du refus et partisans de la participation, marque un nouveau pas dans la dérive qui risque de mener la région vers une situation grave. Du côté des comités citoyens, le refus de ces dérapages fait l'unanimité. Après M'chedallah, Chorfa, Takerboust, qui s'étaient officiellement démarqués et refusaient les actes isolés de personnes à la solde de cercles occultes, une déclaration émise par le comité de Saharidj abonde dans le même sens. Les délégués, dûment accrédités, condamnent le recours à la violence et invitent au respect des idées contradictoires, au respect des avis et la souveraineté du peuple dans ses décisions. L'essence démocratique du mouvement et son caractère citoyen doivent interpeller les consciences et éviter à la région une réelle catastrophe. Nous avons appris, par ailleurs, que le RCD, dans le cadre de sa campagne pour le refus des échéances prochaines, rencontrera la population de Bechloul à l'occasion d'un meeting. La formation de Abdallah Djaballah, pour sa part, prévoit de démarrer sa campagne depuis M'chedallah où ses responsables animeront une conférence débat pour expliquer leur programme.
