Le gouvernement palestinien presse la communauté internationale à agir contre l'entité sioniste    Pillage des ressources du Sahara occidental: la CJUE statue en faveur du Front Polisario et rejette les recours du Conseil et de la Commission de l'UE    Le recrutement des enseignants contractuels effectué dans la transparence grâce à la numérisation    Cherfa souligne le rôle des foires et salons dans l'exportation des produits agricoles à l'étranger    Affaires religieuses: Belmehdi procède au lancement du portail des services électroniques    Sonatrach récompense les athlètes médaillés lors des Jeux Paralympiques-2024    Sport universitaire: ouverture de la première rencontre nationale des associations sportives universitaires    MENA: Le CSJ prend part à la Conférence régionale des jeunes sur le changement climatique à Amman    Mostaganem: créer des passerelles d'échange d'expériences pour développer des produits de l'argan    Oran: lancement des travaux d'urgence pour la restauration du Palais du Bey dans les brefs délais    Le rapprochement de l'administration du citoyen est une "réalité tangible"    Le président du Kazakhstan félicite le président de la République pour sa réélection pour un second mandat    Le Premier ministre pakistanais félicite le président de la République pour sa réélection    CAN-2025: une liste de 26 joueurs pour la double confrontation face au Togo dévoilée    Pluies orageuses sur plusieurs wilayas du nord à partir de jeudi    Accidents/zones urbaines: 14 morts et 455 blessés en une semaine    Arrivé lundi à Laâyoune pour ce qui constitue sa première visite dans la région    Ghaza: plusieurs martyrs et blessés dans des bombardements de l'armée sioniste    Ligue 1 Mobilis : L'entraîneur de l'ASO Chlef Samir Zaoui suspendu un mois    Festival international d'Oran du film arabe: 18 documentaires longs et courts métrages en compétition    La narration assumée de l'histoire constitue un "socle référentiel" pour les générations    L'Algérie met en garde contre les plans israéliens    Renfort vaccinal général pour la population du Grand-Sud    Une délégation du Conseil de la nation participe à la 4e partie de la session ordinaire 2024    «L'Algérie, une boussole dans la réalisation des infrastructures énergétiques en Afrique»    De Mistura en visite, jeudi, aux camps des réfugiés sahraouis    Les impacts entre 2025/2030/2050 des politiques de la transition énergétique seront déterminantes    Nettoyage et embellissement    L'intelligence artificielle, un allié pour les journalistes    Les Verts pour un sans-faute face au Togo    Décès de l'ancien président du MC Oran Mohamed Brahim Mehadji    Scarthin Books à Cromford, antre du livre en pleine campagne    Ouverture du premier atelier national sur l'actualisation de la liste indicative    La création de l'Etat-nation algérien au fondement de l'islamisme (II)    Audience Le président du CSJ reçoit une délégation du groupe de la Banque islamique de développement    Chefs d'Etat et dirigeants du monde continuent de le féliciter    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les bijoutiers obligés d'utiliser des chèques
NOUVELLE LOI POUR L'ACHAT DE L'OR
Publié dans L'Expression le 04 - 07 - 2010

Cette loi devra permettre la «traçabilité» de l'argent liquide en imposant son cheminement à travers le circuit formel.
Initialement fixé à 5 millions de centimes, l'achat de l'or pour plus de 50 millions de centimes devrait désormais se faire par chèque. Cette mesure, selon les bijoutiers, manque de clarté quant à son application. En effet, s'adresse-t-elle aux grossistes bijoutiers, aux artisans? Concerne-t-elle le lingot fin 24 carats ou les lingots (24) reconstitués à partir de bijoux cassés destinés à la fonte et au raffinage? Ou encore, concerne-t-elle le simple achat d'un ou plusieurs bijoux destinés pour la dot de la mariée par exemple? Surtout lorsqu'on sait qu'une simple parure sertie de pierres synthétiques coûte la bagatelle de plusieurs dizaines de millions de centimes.
Toujours est-il qu'elle coûte souvent bien plus que la «modeste» somme de 50 millions de centimes, seuil affiché par la Cellule de traitement du renseignement financier (Ctrf) qui active au sein du ministère des Finances.Auteur de ce nouveau texte de loi, la Ctrf entend par là lutter contre la circulation de liquidités importantes qui pourraient provenir d'activités illicites et criminelles.
L'Algérie a ratifié, faut-il le rappeler, les conventions internationales en matière de lutte contre le blanchiment d'argent servant surtout à financer le terrorisme dans le monde. Une loi-cadre avait été même adoptée en Algérie et la création de la Ctrf, cellule de veille et d'action, a été fort bien accueillie.
Il est indéniable que cette loi contraignante devra permettre la «traçabilité» de l'argent liquide en imposant son cheminement à travers le circuit formel dûment établi qui témoignera de sa destination finale.
Contactée par nos soins, l'Association des bijoutiers, horlogers et lapidaires, (Abhl) a estimé, par la bouche de son président, Mustapha Touabti, que «cette mesure est, à son avis, inutile et inopérante sur le terrain». Il s'explique: «Si elle concerne le bijoutier vendeur détaillant, celui-ci achète une ou deux fois l'an des bijoux avec facture. Le reste de l'année, il remplit sa vitrine avec des achats non facturés, bien que les bijoux exposés soient poinçonnés et de qualité sûre et les contrôleurs des services de garantie de bijoux en métaux précieux en sont les garants de par leur vérification impromptue dans les magasins. Ce bijoutier peut également contourner, dit-il, cette mesure en achetant plusieurs fois en petites quantités pour des montants inférieurs à la somme ´´limite´´, à savoir, 45, 40, ou 48 millions de centimes à la fois! C'est une loi, argue-t-il, destinée aux bijoutiers ´´en règle´´ avec les impôts, les services de garantie, de l'emploi et qui disposent d'un ou deux vendeurs déclarés en bonne et due forme et aussi avec d'autres administrations qui réglementent la filière.» «C'est une loi inapplicable en Algérie ou alors à peine à 10%», a souligné Touabti qui a rappelé, à cette occasion, «une précédente mesure qui exigeait à tout commerçant d'établir une facture qui dépasserait 50 DA d'achat. Une exigence balancée dans la précipitation qui est devenue d'ailleurs caduque en peu de temps», s'est-il écrié. Créée en 1999, l'Abhl, à laquelle préside Mustapha Touabti, regroupe un millier d'adhérents. Touabti a occupé également le poste de vice-président de l'Association des bijoutiers algériens (ABA) tombée aujourd'hui en désuétude. Créée en 1989, cette association comptait quelque 6500 membres adhérents peu de temps après sa création. Pour rappel, c'est l'ABA qui avait ordonné, en 1990, une grève de trois mois de tous les bijoutiers d'Algérie qui avaient alors baissé rideau. «Du jamais-vu dans cette profession!», s'est plu à souligner Touabti. Les quelques bijoutiers vendeurs abordés en ville, d'abord étonnés et pas du tout au courant de cette mesure, sont unanimes pour dire que c'est une réglementation qui ne peut être applicable chez nous. «Je vois mal, une bonne femme venue garnir le trousseau de sa future bru ou de sa fille, me signer un chèque pour acquérir un bijou», s'accordent à dire les bijoutiers sollicités. Nos clientes sont pour la plupart des mères de famille rarement instruites et pas du tout au parfum de cette procédure «moderne» qui leur complique la vie, renchérit un autre, non sans s'esclaffer bruyamment quant à la mise en pratique de cette mesure. Désirant en savoir plus sur cette nouvelle mesure auprès de la Ctrf au niveau du ministère des Finances, l'on nous a appris que le président de la cellule était absent pour une huitaine de jours.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.