Après plus de 9 ans d'attente, les souscripteurs aux logements Aadl, en 2001, espèrent toujours voir leur rêve se concrétiser. Ils sont au nombre de 3700 pour la plupart des cadres moyens, à prendre leur mal en patience. Toutes les démarches et recours initiés par ces derniers sont restées lettre morte. Leur transfert vers la formule Aadl/Cnep est assimilé à «un prétexte fallacieux à leur exclusion des listes de bénéficiaires». Leur désarroi a été exacerbé par les sorties médiatiques du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, faites en avril dernier. Les arguments relatifs à la rareté du foncier et le changement de critères entre 2001 et 2010, évoqués par le ministre n'ont pas convaincu les protestataires. Les souscripteurs sollicitent l'intervention du président de la République afin que les services concernés procèdent à la prise en charge de leurs doléances.