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Les investissements lourds tardent
RENCONTRE DES CHEFS D'ENTREPRISE ALGERO-FRANÇAIS
Publié dans L'Expression le 03 - 10 - 2002

Les hésitations des entrepreneurs français ne répondent pas à l'engouement des Algériens pour les produits made in France.
«L'investissement des entreprises françaises en Algérie est aujourd'hui possible.» Cette déclaration du ministre délégué au Commerce extérieur français, M.François Loos, exprime, on ne peut mieux, la volonté et l'état d'esprit avec lesquels sont venus les 80 chefs d'entreprise français dans le cadre de la rencontre de deux jours organisée à Alger par le Comité Algérie du Medef international, le regroupement du patronat de l'Hexagone.
«Nous pensons que l'Algérie a changé et qu'on peut y investir de façon sûre grâce aux progrès faits dans le domaine de la sécurité, de l'investissement et des orientations économiques favorables», a dit le responsable adjoint du commerce extérieur français, qui a eu, en ce sens, auparavant, les assurances nécessaires des ministres du gouvernement algérien en charge des portefeuilles économiques concernés et surtout celle fort remarquée du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en personne. Mais, malgré les pressants appels de ces derniers aux patrons français pour qu'ils investissent et fassent des affaires en Algérie, tous les représentants de l'Exécutif algérien ont été unanimes pour dire que le niveau des investissements français reste «très bas» comparativement aux potentialités et aux opportunités qu'offre le marché algérien doté de pas moins de 30 millions de consommateurs et de près de 16 milliards de dollars de rentrées annuelles. Pourtant, premier fournisseur et second client de l'Algérie, Paris ne participe qu'avec 1% dans les investissements directs étrangers en Algérie en 2001. Et encore, ces investissements ne sont pas de type lourd c'est-à-dire, ceux qui permettent la création massive de postes d'emploi, des transferts technologiques ou partenariat dans des investissements algériens à l'étranger avec des retombées financières pour le pays.
Ainsi, d'après une récente enquête réalisée par la mission économique et financière française en Algérie, 92 implantations françaises, tous statuts confondus, ont été recensées, dont 59 filiales commerciales, 4 filiales de production montage et 29 bureaux de liaison. Comparativement, cette présence, qui demeure très faible, est de 450 entreprises et 65.000 emplois au Maroc et 770 filiales et
60.000 emplois en Tunisie. D'où durant ces rencontres des chefs d'entreprise algéro-français, le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, M.Hamid Temmar, a voulu introduire, dès le départ des travaux de la rencontre, un vent d'optimisme en indiquant que le nombre de représentations économiques françaises en Algérie, limitées selon lui actuellement à 75, devrait augmenter dans un proche avenir à 500.
Certes, après près d'une décennie de stagnation, les échanges entre l'Algérie et la France ont augmenté de 60% entre 1999 et 2001. Cela s'est traduit par un retour progressif des grands groupes industriels et financiers français, qui ont investi par prise de participations notamment dans l'industrie pharmaceutique, la distribution automobile, l'agroalimentaire, le transport et les services financiers. Mais le secteur des hydrocarbures demeure prépondérant, puisque le groupe pétrolier TotalFinaElf reste le premier investisseur français en Algérie où les investissements directs étrangers en dehors de ce domaine ne dépassent pas les 4,6 milliards d'euros en 2001, selon la Cnuced.
Aussi, le peu d'empressement apparent des investisseurs français à faire des affaires en Algérie, ne peut s'expliquer seulement par la seule léthargie de l'environnement économique algérien et de son carcan bureaucratique, mais bien par le schéma structurel des échanges algéro-français. Faut-il dire qu'aujourd'hui même, à l'occasion de cette initiative du Medef, et malgré toute l'offensive des responsables algériens quant à l'ouverture totale du marché algérien à la concurrence étrangère, à la libéralisation et le désengagement de l'Etat de toutes les activités marchandes, il s'est trouvé des entrepreneurs français qui ont relativisé la rapidité de la transformation du paysage économique algérien?
Comme quoi à l'engouement légendaire des Algériens pour les produits made in France répond toujours une certaine méfiance toute française.


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