Qu'il s'agisse de cahiers, de cartables, le coût global pour un enfant du primaire avoisine les 3000 DA. Si sur le plan organisationnel la rentrée scolaire s'est déroulée normalement, les parents, obligés une nouvelle fois de mettre la main à la poche, crient au scandale devant la hausse vertigineuse qui caractérise les prix des affaires scolaires. Qu'il s'agisse de cahiers, de cartables, le coût global pour un enfant du primaire avoisine les 3000 DA. L'enfant scolarisé au moyen revient à environ 5000 DA. A cette saignée des bourses s'ajoutent les frais d'habillement qui coûtent les yeux de la tête. Même si pour les plus démunis, une aide est consentie par l'Etat sur décision du président de la République, tout le monde est unanime à dire que ces 3000 DA sont une goutte dans un océan. La gratuité des livres aussi est une bouffée d'oxygène. S'agissant justement de ces manuels, et suite à la grève des intendants, la direction de l'éducation a instruit les directeurs des établissements pour mettre en place les moyens pour parer à cette situation. On a appris que des mises en demeure auraient été transmises aux grévistes pour reprendre le travail. L'autre fait qui aura caractérisé cette rentrée concerne la décision d'organiser des rattrapages aux élèves qui ont obtenu entre 9 et 10 de moyenne l'année dernière. Cette doléance soulevée par les parents et rapportée par notre quotidien dans ses précédentes éditions a été très bien accueillie par les parents qui voient là une décision juste surtout que la scolarité l'an dernier a été tronquée par les grèves et l'absentéisme excessif pour cause de football. Du côté des enseignants aussi c'est la satisfaction. Certains établissements ont déjà retenu la date du 25 septembre pour ces examens qui concerneront les matières où l'apprenant n'a pas obtenu la moyenne. Pour assurer la stabilité la direction de l'éducation a pris la décision d'interdire les transferts entre établissements de la même ville. L'ensemble des postes ont été pourvus en personnels. Les attributions ont été données aux directeurs pour combler temporairement les manques en recourant à la suppléance. Les insuffisances touchent souvent des régions enclavées et concernent surtout l'enseignement des langues étrangères. Les responsables ont aussi décrété l'interdiction absolue de confier des classes aux éléments recrutés dans le cadre du pré-emploi. Le début de la semaine prochaine sera peut-être la date effective du début de l'année scolaire même si beaucoup d'établissements ont déjà mis en place les conditions pour une bonne année d'apprentissage.