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A qui profitent les enlèvements?
LA SOUVERAINETE DU MALI ET DU NIGER MENACEE
Publié dans L'Expression le 04 - 10 - 2010

Au Sahel, la guerre qui a lieu aux frontières Sud de l'Algérie est interprétée comme un conflit entre la France et Al Qaîda.
Les revendications des ravisseurs, attendues par les Français, ne sont toujours pas parvenues. Hormis la preuve que les otages sont en vie et détenus au Sahel par Al Qaîda, aucun contact n'est établi avec les ravisseurs. Cet intermède donne lieu à des spéculations sur la position française dans le système de défense des pays du Sahel. La presse de la région n'hésite pas à poser la question de savoir à qui profite le rapt en visant à mettre en exergue les dividendes que peut tirer la France de cette situation en évinçant notamment ses concurrents de la région sous le poids de la menace sécuritaire.
Des indices sont toujours à chercher pour détecter les véritables raisons du dernier rapt, perpétré par Al Qaîda au Maghreb islamique au nord du Niger, à Arlit. Sept personnes ont été enlevées de nuit en leurs domiciles dont cinq ressortissants français qui travaillent dans une entreprise d'exploitation d'uranium: Areva. La France mobilise ses troupes et dépêche près d'une centaine de militaires dans la région. Elle a d'ailleurs, de bonnes raisons de vouloir contrôler la région pour préserver ses intérêts. En contrepartie, l'organisation terroriste ne s'inquiète plus, son trésor de guerre se fructifie...
La France et Al Qaîda se livrent donc à une guerre d'intérêts et le Niger se dit entraîné dans un conflit tout comme son voisin le Mali. Jusqu'à présent, ce pays qui confirme par sa présence aux nombreuses réunions organisées par l'Algérie sa volonté de coopérer à une lutte commune contre Al Qaîda, s'incline aussitôt devant les exigences de la nébuleuse et c'est à cause de lui que des terroristes ont retrouvé le chemin de la liberté. Le Mali est soupçonné de servir d'autres intérêts. Certains allant jusqu'à détecter d'éventuelles complicités entre la nébuleuse terroriste et le gouvernement malien. Le Niger n'est pas loin d'être entraîné dans cette voie. L'Algérie reste le seul pays qui refuse toute ingérence étrangère dans la région, surtout que les derniers événements ont eu pour théâtre ses frontières.
Pourtant, le Mali a bien adhéré aux accords signés lors de la réunion des chefs d'état-major à Tamanrasset mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est ce même pays qui réclame en secret la présence de militaires étrangers sur son sol.
A qui profite cette situation? C'est bien la forme d'un complot qui se dessine. C'est ce que rapporte la presse nigérienne, qui dénonce dans son ensemble ce qui se trame sur le dos du Niger soulignant que la machine de diabolisation de ce pays après le rapt d'Arlit est en branle pour servir et légaliser tout simplement des intérêts impérialistes non identifiables, du moins pour le moment.
Pour preuve, la France n'a cessé de proférer des accusations à l'égard du dispositif sécuritaire mis en place par l'armée nigérienne. De son côté, la presse nigérienne souligne que le pays est en train de subir de plein fouet les conséquences d'une guerre qui ne le regarde point! Une guerre d'intérêts inavoués entre les fous de Dieu et les exploitants d'uranium.
Pour les Nigériens cette guerre se passe entre la France et Al Qaîda et ils ne comprennent pas pour quelle raison le Niger doit en subir les affres.
Comme nous l'avions souligné dans nos précédentes éditions, Al Qaîda a pour objectif de semer le trouble et l'insécurité dans la région, ce qui arrange bien ses affaires, mais d'un autre côté ceux qui se distinguent par un appétit insatiable dans l'exploitation des richesses des pays qui ont peu de moyens pour se défendre, vont trouver le prétexte pour coloniser autrement la région, et on se demande si certains ont vraiment une volonté franche d'en finir avec Al Qaîda.
Celle-ci a réussi avec des complicités à créer un climat confus, prélude d'une occupation qui ne tardera pas à paraître au grand jour, surtout que la région est riche en matières premières.
D'ailleurs la presse nigérienne répond bien à cette question: «Pourquoi cela se passe au moment où le Niger souverain diversifie ses partenaires?» Et de souligner: «Tous les Français qui travaillent à Arlit ont quitté la région. Presque tous les pays occidentaux interdisent la destination Agadez par crainte de représailles terroristes.»
Elle s'interroge alors: «Qui nous dit aujourd'hui que certaines sociétés minières oeuvrant au Niger et Al Qaîda n'ont pas le même objectif? Celui de déstabiliser notre région pour empêcher que des nouvelles sociétés exploitent un périmètre légalement acquis?»


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