Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa a effectué hier une visite d'inspection et de travail dans la capitale des Hauts-Plateaux. Une virée qu'il a entamée avec le lancement de la construction de 14.000 logements dont la majorité a été inscrite dans le cadre du logement participatif (LSP). A ce titre, il a rappelé la nécessité d'achever tous les travaux avant la distribution de tout logement. «Le logement doit être achevé totalement c'est-à-dire avec toutes les commodités nécessaires avant sa livraison», a-t-il insisté, s'adressant aux cadres et autres spécialistes du secteur avec lesquels il s'est réuni durant la journée. Au cours de sa visite, Noureddine Moussa a également présidé une séance de distribution de 450 logements avant d'inaugurer le Salon des entreprises nationales du bâtiment (Batimatec). Par la suite, le représentant du gouvernement s'est rendu au chantier de construction de 520 logements au niveau de la cité de Aïn Trik avant de se rendre à El Eulma où il a inspecté le chantier de construction de 500 logements. La tournée prendra fin à Aïn Arnat, commune distante d'une dizaine de kilomètres. Toutefois, le fait saillant de la visite de M.Moussa demeure la fermeture de la route au cortège ministériel par plusieurs entrepreneurs et des propriétaires des bureaux d'études. Dans un communiqué rendu public, les contestataires demandent au ministre d'envoyer une commission d'enquête au niveau de l'Opgi de Sétif et ce, pour faire toute la lumière sur ce qu'ils qualifient «d'injustice». Ils reprochent à l'Opgi de ne pas avoir respecté ses engagements, peut-on lire, entre autres, dans le communiqué adressé également au nouveau wali de Sétif, Noureddine Bedoui. Accosté en marge de cette visite, le directeur de l'Opgi nous a indiqué pour sa part qu'il n'a pas à répondre à ces accusations. «Elle n'ont aucun fondement et je ne fais qu'appliquer la réglementation en vigueur», a-t-il soutenu.