«Nous avons 183.000 demandes éligibles, pour 25.400 logements, ce n'est pas par discrimination que certains ne vont pas en bénéficier», précise le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme. Haro aux fraudeurs! Les personnes ayant bénéficié d'un logement dans le cadre du programme Aadl, via de fausses déclarations, ne seront pas à l'abri d'une poursuite judiciaire. Un bien immobilier acquis dans de telles conditions sera inéluctablement récupéré par le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme. Nourredine Moussa qui s'exprimait, hier, dans une émission à la Chaîne III de la Radio nationale était intransigeant la-dessus. «Nous avons relevé pour ce qui est du programme Aadl qu'il y a des personnes qui ont triché avec nous. Des couples qui ont fait de fausses déclarations et ont bénéficié de deux logements. Alors que ce type d'habitation est destiné aux ménages», a-t-il indiqué. «Nous userons de tous les moyens de droit pour récupérer ce qui est prêt à être récupéré...Les enquêtes sont en cours depuis le lancement du programme Aadl. Nous faisons en sorte que les choses soient bien menées», a-t-il poursuivi. L'ensemble des demandeurs de logement de type location-vente (Aadl), ayant payé la première tranche, auront leurs logements. Ce qui n'est pas le cas des autres postulants à l'acquisition de logement à travers ce même programme. Ces derniers sont appelés à souscrire à d'autres formules proposées. C'est ce qu'a fait savoir le premier responsable du département de l'Habitat et de l'Urbanisme. «Tous ceux qui ont payé la première tranche auront leurs logement. Nous avons 183.000 demandes éligibles, pour 25.400 logements, ce n'est pas par discrimination que certains ne vont pas en bénéficier», a-t-il expliqué. «Le programme ne pouvait pas contenir toute la demande. Nos concitoyens, qui sont dans le besoin, peuvent souscrire à d'autres formules», ajoute-t-il. Un budget de 5 milliards de dinars est dédié à la réhabilitation du vieux bâti dans la capitale, selon le ministre. Ce dernier n'omettra pas de rappeler que cette opération était avant tout du ressort des propriétaires de ces immeubles.Dans le chapitre de la révision du Règlement parasismique algérien, M.Moussa a souligné que ce «dossier fera l'objet d'une rencontre nationale qui se tiendra dimanche prochain à Alger».