Un vaste mouvement des chefs de sûretés de wilaya aura lieu «très prochainement». L'information a été confirmée jeudi par le directeur général de la Sûreté nationale. Sollicité sur cette question, en marge de la conférence de presse animée par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, à l'occasion de la cérémonie d'installation de walis nouvellement nommés qui a eu lieu à la résidence El-Mithaq, le général Abdelghani Hamel affirme que ce mouvement touchera «en principe» beaucoup de chefs de sûretés de wilaya. En n'avançant aucune date officielle, le Dgsn affirme, néanmoins, que cette opération interviendra dans un futur proche. A propos de la lutte contre la délinquance, M.Hamel dévoile que la priorité des services de sécurité sera donnée à «la lutte contre la petite criminalité». Pour y parvenir, le chef de la police affirme que ses services adopteront «de nouvelles méthodes». «Les moyens ne vont pas changer, car ils sont déjà mis en place. Nous allons changer peut-être les méthodes.» Le Dgsn n'a pas voulu s'étaler sur le sujet ni dévoiler «ses nouvelles méthodes». Il s'est contenté de promettre de détailler cette politique prochainement dans une conférence de presse. Une chose est certaine, le Dgsn s'engage aux côtés des collectivités locales à assurer la sécurité des personnes et des biens. C'est, justement, une autre orientation dictée par le ministre Ould Kablia aux walis par la même occasion. Ce dernier a affirmé que la Sûreté nationale a «engagé une vaste réflexion» relative à la lutte contre la criminalité. Le ministre a annoncé que les services de police ont «pris déjà un certain nombre de décisions pour lutter contre toutes les formes de délinquance». Dans ce contexte, le ministre a exhorté les walis à dégager rapidement des assiettes de terrain pour la construction de nouvelles sûretés de wilaya et mettre des locaux au service de la Dgsn. A ce titre, M.Ould Kablia a affirmé qu'une enveloppe financière a été dégagée pour passer à l'action et concrétiser cette politique.Le conférencier a affirmé que la Sûreté nationale a besoin du «concours et du soutien du ministère de l'Intérieur et du wali pour mettre en oeuvre sa politique et sa stratégie, notamment dans le contexte de la gestion de proximité».