Cette menace prendra effet jeudi et ce, jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Les comités de villages de Berkis et Mansourah, commune d'Aït Zikki dans la daïra de Bouzeguène, après moult tentatives de régler le problème d'AEP de l'école de Mansourah et les foyers mitoyens de l'école ont décidé de passer à l'action en occupant le siège de l'APC jusqu'à satisfaction de leurs revendications. L'affaire remonte à 1993, date à laquelle l'école primaire de Mansourah a été réceptionnée sans être alimentée en eau potable. A l'installation de la nouvelle APC, et après l'inscription d'un projet de captage d'une source située entre les villages d'Iguer Mehdi et Boukhiar, les habitants croyaient leurs problèmes enfin résolus et que leurs enfants et les 24 foyers mitoyens de l'école allaient bénéficier de ce précieux liquide. Cependant, et malgré le déblocage du PCD en février 1998, aujourd'hui, les travaux ne sont pas encore entamés. Pourtant, le P/APC d'Aït Zikki a usé de tous ses moyens afin de régler la situation. Dans une lettre au wali, ce dernier lui demande d'établir un arrêté de servitude pour leur permettre de lancer une consultation et également engager les travaux dans les meilleurs délais possibles. Le non-aboutissement de ce projet est dû à l'opposition catégorique des citoyens pour entamer les travaux de captage de cette source dont le débit est de 0,5 l/sec, étant donné que cette dernière se trouve sur un site appartenant au village Iguer Mehdi. Les citoyens, quant à eux, affirment que ce refus émane d'une seule famille qui se déclare propriétaire de ces eaux. Lors de rencontres avec le chef de daïra, la famille en question aurait démenti les faits qu'on lui reproche. Contacté, le P/APC d'Aït Zikki confirme qu'à la base, la contestation provenait de la famille propriétaire du terrain, mais que celle-ci l'a cédé, au village et, par conséquent, c'est le village qui s'y oppose. Par ailleurs, l'élu communal affirme et rassure ses concitoyens qu'il a reçu une subvention de l'APW et que le problème sera résolu dans 48 h. Il en appelle donc au bon sens de la population de ces deux villages.