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«Une expérience extraordinaire»
DJILALI BESKRI, PRODUCTEUR
Publié dans L'Expression le 16 - 10 - 2010

Djilali Beskri est producteur, (Dynamique Art Vision Ndlr) directeur artistique et initiateur du projet du film d'animation qui a ouvert, mercredi soir, à la salle Ibn Zeydoun, le Fibda. Il nous parle de ce qu'il considère comme une merveilleuse aventure humaine et artistique.
L'Expression: Pourriez-vous nous parler du film d'animation qui a été projeté ce soir à la salle Ibn Zeydoun?
Djilali Beskri: C'est, en fait, une série de 52 épisodes. Chaque épisode représente un Etat africain. Et chaque épisode raconte le conte ancestral et l'oralité africaine. Chaque fois qu'un film sera réalisé, nous ferons ramener un réalisateur du pays d'origine.
Qu'en est-il du film qu'on a vu ce soir?
Ce film est une expérience extraordinaire. Il est fait par des Algériens et un réalisateur camerounais. Et pour que cela fasse authentique, avec des interprètes camerounais. Ce qui est remarquable dans cette extraordinaire aventure, c'est de voir ce beau monde, ces jeunes des beaux-arts, les professionnels, les convertis et les amoureux de l'art travaillant ensemble, et ce, malgré le stress car il fallait respecter le jour J.
L'extraordinaire dans tout ça, est le transvasement qui est passé. Ils ont travaillé dans une convivialité fantastique. Cela a mis trois mois pour le faire, avec trente personnes qui ont travaillé dessus jour et nuit. Car il a été fait de la façon la plus artisanale possible, c'est-à-dire image par image. Toutes ces images ont été dessinées par les artistes algériens.
Quel est le titre du film déjà?
Ce premier épisode s'appelle Le Chasseur et l'antilope. C'est l'histoire d'un griot qui voyage à travers l'Afrique; parfois il s'arrête dans un pays ou une région, conte l'histoire de ce pays.
Ce que nous avons vu est un conte sur le Cameroun. Dans chaque conte, nous verrons des couleurs différentes, des sonorités différentes, des intonations différentes. Le génie de chaque pays. Bien sûr, avec la cheville ouvrière des artistes algériens.
La genèse même de ce film ressemble un peu à un conte. Pourriez-vous nous la dévoiler?
Notre boîte Dynamique Art Vision est partenaire du Fibda. Nous animons à chaque édition un atelier de film d'animation. Et nous initions à chaque fois des jeunes à l'animation. De l'animation 3D jusqu'au cinéma très compliqué qu'on appelle «la réalité augmentée».
Nous travaillons beaucoup avec les universités. Là, Narcis Youna est venu en tant que stagiaire chez nous, il y a deux ans de cela. Il est devenu, par la suite, un mordu de l'animation. Il est parti, il a fait un film chez lui de deux mn qu'il nous a envoyé.
Nous l'avons invité une deuxième fois. A partir de là, il a décidé de venir faire son stage de résidence en Algérie. Il obtient une bourse de la Communauté européenne et à partir de là, il intègre le stage d'apprentissage puis le grand projet en tant qu'élément entier. On s'est dit qu'en tant que boîte de production, nous allons servir d'hôte.
D'autant plus qu'il a un merveilleux personnage qui s'appelle Papa N'Zounou que nous avons greffé à notre projet et dont la série va porter le nom.
A partir de là, on a constitué le groupe. Et on a réalisé ce film de la manière la plus traditionnelle possible. Bien qu'on soit spécialistes de la 3D, nous avons préféré rester dans l'authenticité. Et croyez-moi, c'est une performance. Vous avez vu la dernière image qui représente une danse, c'est presque une danse de Walt Disney, avec une synchronisation parfaite.
Le plus important dans ce projet, est que nous ayons la certitude maintenant que les Algériens sont des véritables Africains. Ils ne sont pas autre chose que des Africains. Cette expérience vaut tous les sacrifices possibles.
Quelle sera la suite?
On va maintenant essayer de faire la suite, car j'ai cassé la tirelire familiale pour faire cet épisode. L'animation ça coûte cher. Surtout la faire de cette façon. Le second épisode portera sur l'Algérie. Après on ira dans le Sahel. On préfère d'abord se reposer avant de reconstituer l'équipe. C'est vraiment un film qui peut être commercial dans le sens de l'interchangeabilité de la culture africaine.
Tout le monde est avide de la culture africaine qu'on ne connaît pas. En plus, ça permet aux Africains d'exporter leur art. C'est une carte physique. A chaque fin du film, on présentera le pays, une sorte de carte de visite à même de servir de promotion touristique du pays.


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