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Mohamed Ghafir raconte
MANIFESTATIONS DU 17 OCTOBRE 1961
Publié dans L'Expression le 17 - 10 - 2010

Les provocations de la police française ont débuté avant ces manifestations.
Le journal L'Expression a recueilli, vendredi en son siège, le précieux témoignage d'un membre de la Fédération FLN de France, acteur de la préparation des Manifestations du 17 Octobre 1961. Il s'agit de Mohamed Ghafir, dit «Moh Clichy», membre du comité de Wilaya 1, Paris Rive gauche (1961/1962). Il est soucieux de rétablir l'histoire vraie de cet épisode glorieux de la lutte des Algériens pour leur indépendance.
La manifestation est survenue après un premier couvre-feu imposé en septembre 1958 au cours duquel une centaine de nos compatriotes furent assassinés, explique Ghafir. Ce couvre-feu avait été instauré après la création d'un second front, le 25 août 1958, en France. Cet événement important avait été décidé par le Comité de coordination et d'exécution (CCE), organe suprême de la lutte avant la création du Gpra. En juillet 1958, Ferhat Abbas avertit la France à partir du Caire, que «si elle poursuivait sa politique en Algérie, la lutte sera transférée sur le sol du colonisateur», relate Ghafir.
Le mouvement du 17 Octobre découle du pourrissement de la situation après que Maurice Papon, connu pour toutes ses exactions lors de son passage à Constantine, pendant les années 1956 à 1958, eût été transféré à Paris sur instruction de Michel Debré, Premier ministre de l'époque. «Nettoyez- moi Paris des tueurs du FLN!», avait-il lancé à Papon. Ce dernier ne tarda pas à faire de la provocation contre les Algériens installés à Paris en sommant ses policiers: «Réglez vos comptes personnels avec les Algériens, vous serez protégés par le pouvoir.»
C'est Ghafir qui nous rappelle ces faits. Il dit qu'un premier couvre-feu avait été déjà imposé aux Algériens vivant en France, en septembre 1958. Il avait été brisé au prix d'une centaine de morts. Il a précisé que même des Espagnols et des Italiens ainsi que d'autres personnes au teint basané et de type méditerranéen, avaient été victimes de ces bastonnades.
Le gouvernement français avait de lui-même annulé cette mesure de couvre-feu après les bavures constatées.
Le 15 du même mois, se rappelle-t-il, un commando de fidaiyine du FLN exécutent un attentat contre Jacques Soustelle, et ministre de l'Information et ex-gouverneur général en Algérie à l'époque.
Le 19 septembre 1958 voit la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra) présidé par Ferhat Abbas. Cet événement donne alors un second souffle au 2e front armé, en France, a ajouté Ghafir avec fierté. La presse française avait qualifié ces évènements de «Mois noir». Ce couvre-feu avait été imposé cinq jours à peine après l'ouverture en France du second front de bataille pour l'indépendance de l'Algérie.
Des actes de sabotage avaient été perpétrés contre les infrastructures économiques, raconte Ghafir, qui relève l'incendie de la raffinerie de Mourepiane, près de Marseille sur la côte méditerranéenne. Cette installation alimentait en carburant l'armée française qui intervenait en Algérie. D'autres opérations avaient été également menées en cette date par des commandos du FLN.


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