Une cinquantaine de familles résidant à la ferme si Lakhdar, anciennement appelée «la ferme de Bounfis» en référence à son propriétaire colonial, ont sollicité les autorités pour l'instalation du gaz de ville. Situé au bord du CW127 et relevant de la commune de Bouira, ce hameau souffre d'un manque crucial en gaz et eau potable. Tout au long de l'année, ses habitants comptent sur le citernage et attendent impatiemment la promesse de les relier au barrage Tilesdit dans la commune de Bechloul surtout que la conduite principale ne se trouve qu'à 2 km de la ferme. La totalité des habitants sont des agriculteurs que seule la disponibilité de l'eau et du gaz est en mesure de les fixer à leurs lieux de travail. S'agissant des enfants, les résidants demandent aussi un groupe scolaire pour atténuer les longs déplacements des enfants vers les écoles avoisinantes. Précisons que pour se rendre sur les lieux d'étude les enfants empruntent la route et s'exposent aux dangers de la forte circulation. D'autres doléances se rapportant aux conditions de vie sont incluses dans plusieurs requêtes adressées aux responsables mais restées sans suite. Les habitants du village Lounas relevant territorialement de la commune d'El Hachimia, à une trentaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, demandent le gaz. Cette demande est argumentée par le fait qu'une canalisation de transport se trouve à proximité de ce hameau qui compte une centaine de foyers. Précisons que le chef-lieu de la commune et de la daïra en est alimenté. La bouteille de butane coûte en moyenne en ce début d'hiver entre 250 à 300 DA selon les habitants. Plus au sud, les occupants du village Chouiriete, commune d'El Mesdour, daïra de Bordj Okhriss, revendiquent une route pour en finir avec l'enclavement. Leur isolement est total et la région connaît des hivers très rudes.