«Tout Algérien se doit d'être l'auxiliaire de la justice en exécutant la sentence de mort où qu'il se trouve.» Cette fetwa, prononcée par le pouvoir a été de la «décennie de plomb» à l'encontre de Krim Belkacem au terme d'une parodie de procès des militants du MDRA par la cour révolutionnaire d'Oran présidée par un certain commandant Abdelghani, le commandant Draia procureur, Hachemi Hadjerès, Zinedine Sekfali, Abdelhamid Latrèche, Makhlouf Dib et d'autres comme conseillers assesseurs et juges, sous l'oeil de Chadli Bendjedid alors commandant de la 2e R M. Le 10 avril 1969 Krim Belkacem fut condamné à mort par ce même tribunal et ces mêmes hommes pour avoir refusé la compromission, dénoncé le régime et ses pratiques pour être resté fidèle à l'esprit de la Révolution et de ses martyrs qui ont offert leur vie pour une Algérie de démocratie, de liberté et de justice.