L´interdiction faite aux industriels activant dans la filière de blé dur d´exporter leurs produits a été levée, dimanche dernier. Annoncée mardi soir par Laïd Benamor, P-DG du groupe agro-alimentaire Benamor, la nouvelle a été confirmée, hier, par le ministre de l´Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa lors d´un point de presse tenu en marge des Journées techniques sur la promotion de la qualité des blés durs dans les Hautes plaines de l´Est initié par le groupe Benamor. C´est en septembre 2009 que le gouvernement avait décidé d´interdire d´exportation les produits fabriqués à base de matières premières subventionnées par l´Etat. Toutefois, même si certains producteurs utilisent le blé dur acheté de l´Office national, les autres importaient eux-mêmes le blé. La circulaire du ministère du Commerce avait alors suscité l´ire des exportateurs. Les pertes occasionnées par cette décision sont évaluées à plusieurs millions de dollars. Des meuneries menaçaient même de fermer. Hier, lors de cette manifestation, les transformateurs n´ont pas hésité à exprimer leur satisfecit quant à cette nouvelle décision. «Cette décision va nous permettre de nous développer à l´international. En octobre dernier, lors de notre participation au Salon international de l´agroalimentaire à Paris, nous avons rencontré des clients intéressés par les pâtes et le couscous algériens», a affirmé, mardi soir, M.Benamor.
