Que ce soit en ville ou dans les villages, chacun essaie de s'inventer un réveillon, histoire d'oublier une année chargée de stress et de fatigue. L'année 2010 s'achève. Plus que quelques jours pour la nouvelle année 2011. Elle est déjà presque là. Une ambiance des plus conviviales s'est créée au niveau des villes et des régions rurales qui renouent avec l'animation propre à cette période de l'année. Que ce soit en ville ou dans les villages, chacun essaie de s'inventer des loisirs, histoire d'oublier une année chargée de stress et de fatigue et d'accueillir avec beaucoup d'espoir l'année nouvelle. Béjaïa baigne dans une atmosphère particulière qui la réveille lentement de sa léthargie. Les signes festifs sont visibles sur les devantures des boutiques et magasins. Le jour de l'An reste la préoccupation des uns et des autres. Où réveillonner? Quel budget y consacrer? Fêtard, le Bougiote ne lésinera pas sur les moyens pourvu qu'il trouve l'endroit idéal à même de lui offrir les commodités nécessaires. En famille ou entre amis, le réveillon se fête à Béjaïa. Personne ne veut rester en marge de cet événement planétaire. Les lieux de loisir et de fête seront certainement fortement convoités. Les Béjaouis y pensent déjà. Karim est de ceux-là. Il était, hier, sur la côte pour une tournée d'inspection, conjoncture oblige. Nous l'avons rencontré au complexe touristique le Sahel. Il semble attiré par la formule de cet établissement. «Pour moins de 14.000 DA, vous avez le dîner dansant et une chambre pour un couple», nous explique-t-il à notre arrivée. Sa décision est déjà prise. Il sera là avec sa femme. Dans ce complexe touristique, c'est devenu une habitude. Chaque fin d'année on se prépare pour une nuit qui ne ressemble à aucune autre. Ammi Ahmed nous a accueillis dans son vaste bureau de boss. Il était aux dernières retouches des préparatifs. La communauté chrétienne en Algérie a célébré hier la fête de Noël, dont la principale messe a été officiée à Alger par l'archevêque Ghaleb Bader à la cathédrale du Sacré-Coeur. Monseigneur Ghaleb Bader a axé son homélie sur la paix car, a-t-il souligné, «il y a actuellement beaucoup de violence, de conflits et de discrimination dans le monde» ajoutant que «l'Homme n'a pas été créé pour cela». Les voeux de Noël ont été prononcés à la cathédrale du Sacré-Coeur dans une quinzaine de langues, vu la diversité de la communauté chrétienne présente à la messe. Des Européens, des Africains subsahariens, des Latinos-Américains, ainsi que des Arabes et des Algériens étaient présents à la messe. Outre la cathédrale du Sacré-Coeur, les quelque milliers de chrétiens, majoritairement étrangers, vivant en Algérie, ont célébré cette fête dans une dizaine d'autres lieux de culte situés, notamment dans la région centre du pays.