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Sans eau, sans gaz et sans routes
BOUIRA
Publié dans L'Expression le 06 - 01 - 2011

Le village de «Chéraga», situé en bordure du chemin de wilaya 128 reliant Bouira à Sour El Ghozlane, relève des compétences de la commune, chef-lieu de wilaya.
Occupé par une soixantaine d'habitants, ce hameau revendique sa part du développement que connaît la wilaya. Ne disposant pas des outils prioritaires pour une vie décente, les occupants demandent le gaz, l'eau potable, les routes, les structures publiques nécessaires à l'amélioration du quotidien. Construit à la hâte à la veille de l'Indépendance, dans un espace constitué par l'extension d'une ferme coloniale, ce village est habité par des familles paysannes, attachées au travail de la terre. Situé hors du périmètre urbanisable, la commune trouve des difficultés à inscrire des projets d'utilité publique.
La route, qui mène vers les habitations éparses, a été aménagée et reste largement carrossable. Les pistes, qui relient l'école primaire aux habitations sont, pour leur part, détériorées. S'agissant du réseau d'assainissement et d'eau potable, les moyens financiers de la commune ne lui permettent pas de répondre à une telle doléance. Ne voulant pas laisser ces citoyens en marge, des moyens certes, de fortune et temporaires, ont été mis en place pour améliorer leurs conditions de vie. Pour le gaz de ville, qui a atteint des coins reculés de la wilaya, une étude a été faite pour une extension du réseau vers les hameaux qui entourent le chef-lieu de wilaya. La réalisation est retenue dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Il en est de même pour l'eau potable, surtout que la commune peut s'enorgueillir de disposer de ce précieux liquide et de quantité suffisante. L'alimentation à partir du barrage Tilesdit, Bechloul, a permis l'affectation des forages qui jusque-là alimentaient la commune vers d'autres zones comme Draâ El Khemiss, Ouled Bouchia et prochainement vers ce village. Concernant la route, le chemin est classé communal et ne peut donc permettre l'intervention financière de la DTP d'où la difficulté d'utiliser le béton bitumé, plus connu sous le nom commun de tapis.
Concernant la salle de soins, cette demande des habitants repose sur le problème, ô combien crucial, auquel est confrontée la direction de la santé. L'absence du produit de formation pénalise plusieurs structures déjà réalisées, mais qui restent souvent fermées ou n'assurent que des faits médicaux du type banal comme les injections ou la vaccination périodique. Selon un cadre, la solution pour ce hameau est à chercher dans le programme de logement rural. Seul un regroupement des habitants, en majorité issus d'une même famille, permettra d'intervenir et de répondre à leurs doléances. La formule, faut-il le rappeler, dispose d'un quota consistant avec plus de 20.000 unités attribuées à la wilaya. Là aussi, il faut une souplesse de la réglementation pour permettre aux postulants de se regrouper et d'éviter des ramifications importantes, voire une dispersion qui coûteraient à l'Etat des dépenses énormes. Même si les doléances restent difficiles à exhausser dans l'immédiat, l'espoir est entretenu par les habitants, surtout que des sommes colossales sont réservées au développement de l'ensemble du territoire de la wilaya, mais aussi parce que ces demandes restent à la fois un souci et un impératif pour le maire.


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