Les revendications sont toujours mises en branle avec en priorité, l'allègement des programmes. La grogne au sein des lycées ne semble pas diminuer. Encore hier, plusieurs établissements de la wilaya de Tizi Ouzou étaient paralysés par le mouvement de grève. Cette deuxième semaine connaît une poursuite des débrayages dans plusieurs communes telles les Ouadhias, Draâ El Mizan Maâtkas, Draâ Ben Khedda et Tizi Ghennif. Les revendications sont toujours mises en branle. Il s'agit entre autres, de l'allègement des programmes. En effet, hier lundi, les lycéens des Ouadhias ne se sont pas suffi d'un arrêt des cours. Bien plus, rejoints en signe de solidarité par leurs camarades des paliers inférieurs, ils ont organisé une marche dans la ville pour réclamer l'amélioration des conditions d'étude. comme prévu, les jeunes grévistes évoquaient les difficultés d'assimilation d'un grand nombre de leçons: l'emploi du temps est, selon tous les lycéens accostés, trop chargé pour une bonne maîtrise des sujets. Toujours au même registre, les contestataires doutent de la capacité des enseignants à terminer le programme avant l'examen fatidique du baccalauréat. A noter aussi que les lycéens ne semblaient guère appaisés par les assurances des responsables du secteur de l'éducation qui affirmaient que les questions d'examen ne porteront que sur les cours effectivement dispensés. En effet, la réplique à ce sujet est sans appel car tous s'interrogeront de l'opportunité de l'établissement d'un programme aussi long pour ensuite tester les élèves sur une seule partie. Par ailleurs, le mécontentement qui en est maintenant à sa deuxième semaine n'a pas uniquement comme objectif l'allègement des programmes. Les lycées de la wilaya n'offrent pas tous des conditions de transport capables d'absorber le nombre de plus en plus important de lycéens concernées par le dit transport. Les navettes sont assurées à travers toutes les communes, par le transport privé. Sur ce registre, aucune instance ne peut se prévaloir de réguler les tarifs. Les transporteurs généralement cladestins appliquent des prix exorbitants au grand dam des parents et des autorités. A mentionner aussi que les loisirs sont pratiquement inexistants dans les établissements malgré les promesses. Les lycéens ne voient arriver ni les cybercafés ni autre moyen. On rappelera que l'année dernière, déjà, les mêmes établissements ont observé des grèves cycliques pour les mêmes causes. En attendant, les lycéens espèrent que leur mouvement ne se repércutera pas sur leur cursus scolaire.