Non satisfaits des pourparlers qui ont eu lieu lundi avec le ministère de tutelle, la Fnts-Ugta a mobilisé une fois encore ses troupes pour une grève de 2 jours (hier et aujourd'hui) qui, il faut le dire, a bloqué certains de nos hôpitaux et centres de santé. C'est le second débrayage dans l'intervalle d'une semaine. On s'abstient, de part et d'autre, d'évaluer l'ampleur du débrayage, le précédent mouvement a causé une quasi-paralysie au niveau de tous les établissements de santé. Contacté par téléphone, M.Rouaïbia, le chef de la Fnts, a exprimé «le mécontentement du personnel paramédical quant à la non-satisfaction des revendications qui se résument à la généralisation de l'indemnité de contagion (fixée entre 1500 DA et 2000 DA, Ndlr) à tout le personnel technique, à savoir les femmes de ménage, le personnel de la buanderie, de lingerie et les ambulanciers qui sont tous exposés aux risques». De même pour la prime de garde et le travail posté. «Cette prime ne profite pas à tous les paramédicaux et autres agents», précisera-t-il. Le syndicaliste a souligné en outre «la suppression de l'article 8 de l'accord sur la prime d'intéressement qui est de facto gelée». Et d'ajouter: «Elle n'intéresse que 3000 paramédicaux sur un effectif de 85 000.» Il laisse entendre que le ministère a eu le temps de revoir sa copie. Une conférence de presse aura lieu aujourd'hui au Palais du peuple à 15h. Il est intéressant de rappeler que les médecins spécialistes affiliés au Snpssp ont bouclé hier leur premier mois de grève.