Une rencontre sur les opportunités d'investissement et de partenariat en Algérie a fait l'objet de discussions à Paris. Organisée à huis clos, une rencontre entre les investisseurs français et les chefs du patronat algériens s'est déroulée à Paris, mardi et hier. Articulée sur plusieurs thèmes, cette rencontre qui a débuté mardi, est destinée à informer les investisseurs français sur la réglementation algérienne en matière d'investissements et de partenariat en Algérie. Parmi les intervenants algériens lors de ces rencontres, initiées en 2007, il y a lieu de citer le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) Réda Hamiani, le vice-président du Conseil national économique et social (Cnes) Mustapha Mékidèche, le président de la chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), Mohamed Chami et le P-DG de Saidal. Boumediene Derkaoui. Les «Rencontres Algérie 2011» se sont penchées, dans un premier temps, sur l'identification des secteurs économiques demandeurs d'investissement. Un second point a été abordé: les possibilités de la croissance de l'économie algérienne à moyen terme et ses contraintes. Ils ont aussi abordé les nouveaux défis dans l'investissement des affaires et la recherche de partenaires en Algérie. La première journée de ces rencontres est construite sur deux ateliers, à savoir celui inhérent aux marchés publics et à la sous-traitance. D'autre part, les participants à ces journées d'information sur les investissements et le partenariat en Algérie devraient examiner l'autre thématique, celle d'apprendre à s'accommoder de la règle des investissements 51-49%. L'autre point abordé a trait à la question des PME-PMI, ainsi qu'à la nécessité de définir la mission des partenaires de l'export en Algérie. Avec 16% de parts de marché, la France exporte près de 5 milliards d'euros vers l'Algérie et demeure son 1er fournisseur devant la Chine. Hors hydrocarbures, les entreprises françaises (430 filiales et succursales) occupent la place de premiers investisseurs en Algérie.La prochaine visite de l'ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, sénateur chargé du suivi de la coopération économique entre l'Algérie et la France, qui s'inscrit dans le cadre de sa mission de booster la coopération économique entre Paris et Alger et dont la première phase s'est déroulée le 24 novembre 2010, est confirmée. Lors de sa dernière mission en Algérie, fin décembre 2010, M.Raffarin avait identifié et levé les obstacles au développement des échanges économiques entre Paris et Alger. Au terme de sa mission, M.Raffarin s'était dit «confiant» dans les «nouveaux et significatifs progrès» à accomplir par l'Algérie et la France «pour que les projets réunissent les conditions pour leur aboutissement». La conclusion de ce rendez-vous économique porte sur les enjeux de la prochaine mission de Jean-Pierre Raffarin en Algérie, prévue le 20 février prochain. Dans cette perspective, un Forum de partenariat Algérie-France, axé sur la dynamisation des échanges et la coopération inter-entreprises entre les deux pays, se tiendra le 29 mai à Alger. Ce forum de trois jours, orienté sur les opportunités offertes sur le marché algérien, s'inscrit dans le cadre d'une stratégie décidée par l'Algérie et confirmée par Jean-Pierre Raffarin.