Les organisations universitaires: Unea, Unja, Lnea, Onea, Ugea se sont montrées, hostiles à l'égard des étudiants grévistes et appellent ces derniers à reprendre leurs cours. Unanimes, les organisations se disent confiantes quant aux réponses apportées par leur tutelle à leurs revendications. Ainsi, les différentes structures ont précisé que l'ouverture du concours de magistère et la facilitation d'accès au master pour les étudiants, inscrits dans le cadre du système LMD, selon eux, sont deux revendications acceptées et officiellement retenues par le ministère. Cette décision a été annoncée officiellement par le ministre. Pour eux, le ministre a donné son O.K., mais il faut maintenant que les grévistes reprennent leurs cours. De leur côté, les étudiants grévistes rejettent l'implication des organisations universitaires en l'occurrence, l'Unea, Unja, Lnea, Onea, Ugea dans leur mouvement. Ces organisations «jouent les pompiers de l'administration pour bénéficier de privilèges et d'intérêts personnels», a révélé Ibtissam, étudiante en sociologie. Et de poursuivre: «Toutes les organisations s'enrichissent et négocient des postes de travail et imposent des membres de leurs cercles dans l'administration, où leurs relations sont bien introduites», dénonce un autre étudiant. «Tous les anciens membres des différentes organisations se sont offert des postes de travail et des places politiques pour service rendu», a relevé pour sa part B. Farid, étudiant en littérature française postgraduation. Par ailleurs, l'on apprend, aussi, qu'une grève nationale des écoles supérieures et des universités algériennes est programmée pour le mois de mars prochain. Les étudiants de Bouzaréah, eux aussi, observeront jeudi prochain un sit-in devant le ministère de l'Enseignement supérieur.