Il semble que les ennuis de l'équipe de M'dina Jdida ne sont pas près de connaître leur épilogue. Les observateurs sportifs pensaient qu'en intronisant Mehiaoui à la tête de l'ASMO, les choses allaient rentrer dans l'ordre et les batailles de clans allaient enfin connaître une fin. Ce dernier élu, à l'unanimité, nouveau président du club à l'issue d'une assemblée générale élective organisée au début du mois, avait promis de tout mettre en oeuvre pour faire de l'équipe de M'dina Jdida, le club phare de la ville d'Oran. Il avait remplacé au pied levé Bendadèche promu manager général de l'ASMO après la série de mauvais résultats enregistrés, tant à domicile qu'en déplacement. A l'issue des travaux, Mehiaoui, un transfuge du bureau de M.Djebari du MCO a été élu à l'unanimité, successeur de Dadi. Pour l'opposition, Bendadèche venait de commettre l'erreur qu'il ne fallait pas. Sur le plan réglementaire, elle pouvait sortir au grand jour et crier au complot. C'est ce qu'elle fit en s'adressant à la DJS qui ne tarda pas à rappeler à l'ordre M.Bendadèche et son bureau au motif que l'assemblée générale élective est illégale et M.Mehiaoui ne peut prétendre à l'élection, car n'étant pas membre de l'assemblée générale. Du côté des actuels dirigeants du club, on accuse le coup mais on soutient que le nouveau président de l'ASMO a été élu à «la régulière». Mieux encore, M.Mehiaoui, tout comme son prédécesseur Bendadèche soutiennent que l'assemblée générale est souveraine et que l'élection s'est déroulée conformément aux textes en vigueur. Ce coup de semonce n'ayant pas suffi, la DJS revient à la charge pour exiger de M.Bendadèche de présenter son bilan moral et financier. Et c'est là un point où pourraient se cristalliser les batailles futures entre M.Bendadèche et ses opposants. Ce dernier, élu à la tête d'un directoire la saison dernière pour remplacer M.Bengaroua avait géré un passif qui ne peut lui être imputé. A l'époque, il avait organisé une conférence de presse pour présenter, relevés bancaires à l'appui, l'état du compte du club où ne figuraient que 90 piètres centimes. Puis des tractations de coulisses avaient permis de taire les critiques par presse interposée entre les deux clans. Cet atout que M.Bendadèche voulait utiliser pour miner ses opposants, s'est retourné contre lui, puisque ce sont eux, aujourd'hui, qui réclament à cor et à cri la présentation du bilan moral et financier de l'exercice 2001-2002. Ces querelles interviennent au moment où l'équipe a repris du poil de la bête en alignant 2 succès consécutifs qui ont redonné confiance aux joueurs.