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«Liberté pour l'Irak», disaient-ils
Publié dans L'Expression le 19 - 03 - 2008

Peu à peu la lumière commence à se faire jour sur les circonstances de l´invasion de l´Irak par l´armée américaine le 20 mars 2003. Il y a tout juste cinq ans. Qui pouvait mieux dire que les Américains et singulièrement le bras armé de l´administration américaine -le Pentagone- les tenants et aboutissants d´une guerre que rien, absolument rien, ne justifiait? La veille, encore, de ce fameux 20 mars, l´alors secrétaire d´Etat américain, Colin Powell, martelait devant le Conseil de sécurité de l´ONU que l´Irak, par sa détention d´armes de destruction massive (ADM), ses liens avec Al Qaîda et le terrorisme islamiste, jusqu´à la suspicion d´une éventuelle aide à l´attaque contre le World Trade Center de New York, constituait un grave danger pour la stabilité et la paix dans le monde.
L´Irak! Voilà l´ennemi public mondial numéro Un, affirmait alors l´administration Bush. Le 1er mai 2003, le président américain, George Walker Bush, affirmait, tout faraud, que la guerre est finie. Cinq ans après, la guerre est toujours là, qui a fait des dizaines de milliers de victimes parmi la population irakienne, outre les 4000 soldats américains morts au combat. Or, mercredi dernier, à la veille de ce sanglant anniversaire - qui a détruit un pays et divisé son peuple - une étude du Pentagone, ministère américain de la Défense, admet qu´il n´y a aucun lien entre le régime de Saddam Hussein et Al Qaîda. Alors que l´étude devait être rendue publique, le Pentagone, bizarrement, a reporté la communication qu´il devait faire sur ce rapport qui remettait quelque peu les choses à l´endroit, même si le mal est déjà fait, que l´Irak n´est plus que ruine et menacé de partition. Pourquoi cette marche arrière alors que ce n´était, tout au plus, qu´une confirmation de ce qui n´était plus en fait qu´un secret de polichinelle? Personne dans l´entourage du Pentagone n´a pu dire les raisons de ce recul. Or, toute la stratégie de l´administration Bush était alors fondée sur ces supposés liens entre la nébuleuse islamiste d´Oussama Ben Laden et le régime baasiste irakien. Avant le rapport du Pentagone, d´autres études émanant de la Commission d´enquête sur les attentats du World Trade Center sont arrivées à la même conclusion. D´autre part, l´argument massue de l´administration Bush; pour légitimer son attaque de l´Irak, de l´existence d´armes de destruction massive détenues par l´Irak, s´est, lui aussi, révélé tout aussi vain alors qu´aucune ADM n´a été, jusqu´à ce jour, trouvée en Irak.
Le monde entier sait maintenant sur quel argumentaire fallacieux un pays a été détruit. L´opération «Liberté pour l´Irak» se voulait être libératrice et ouvrir la voie à la démocratie dans ce pays. Cinq ans après c´est le contraire qui est vrai alors que ce pays a été exclu de la civilisation, que la violence est omniprésente depuis ce fatidique jour du 20 mars 2003. Est-ce cela l´oeuvre civilisatrice de l´Amérique?


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